La Bretagne reste une terre fertile pour les littératures de l’imaginaire. Le Week-end dernier, à l’occasion du festival Etonnants voyageurs à Saint-Malo, était remis le Grand prix de l’imaginaire. Dans la catégorie roman francophone, c’est Roland C. Wagner qui a été déclaré lauréat pour « Rèves de gloire », uchronie dans laquelle De Gaulle a été assassiné en 1960, le putsch des généraux n’a pas eu lieu… et Alger est restée « française ». L’ouvrage est paru chez l’éditeur nantais L’Atalante.
Parmi les autres ouvrages primés, on note notamment The city and the city, roman de SF noire du londonien China Miéville, dans la catégorie « roman non francophone ».
Le grand prix de l’imaginaire est le plus important prix littéraire francophone de la catégorie ; décerné à Nantes à l’occasion du festival des Utopiales jusque 2010, il a récemment migré vers le Nord de la péninsule.
La liste complète des lauréats par catégorie
Le 17 octobre 1960 à 11 h 45 du matin, la DS présidentielle fut prise sous le feu d’une mitrailleuse lourde dissimulée dans un camion à la Croix de Berny. Le Général décéda quelques instants plus tard sur ces dernières paroles : « On aurait dû passer par le Petit-Clamart. Quelle chienlit… » De Gaulle mort, pas de putsch des généraux, pas d’OAS, pas d’accords d’Évian, pas de référendum, et Alger reste française. De nos jours, à Alger, l’obsession d’un collectionneur de disques pour une pièce rare des années soixante le conduit à soulever un coin du voile qui occulte les mystères de cette guerre et de ses prolongements… Un roman polyphonique et jubilatoire sur lequel souffle le vent de l’histoire.
(présentation éditeur)