En janvier 2013, Yannig Baron avait publié le premier volet de « Tan ba’n ti » (« Il y a le feu dans la maison ») qui mettait l’accent sur la précarité du système de transmission de la langue bretonne, en particulier dans l’enseignement. Aujourd’hui, à l’initiative de Breizh-ImPacte, le deuxième volet vient de sortir, co-écrit par Yannig Baron et Jean-Claude Le Ruyet. Toujours aussi brûlant, il est un vrai cri sur la disparition presque annoncée de la langue bretonne si l’on ne se bouge pas. La situation est critique, pas désespérée mais…
TAN BA’N TI 2 : LE TEMPS DES CENDRES OU LE TEMPS DU PHOENIX ?
Dans Tan Ba’n Ti 1, nous écrivions « on va dans le mur » ; cette fois, on y est dans le mur. Il n’y a pas de fatalité : c’est nous les Bretons qui acceptons une situation inacceptable.
Ce document montre la situation dans les autres régions de France qui portent haut leur langue : l’Alsace, la Corse, le Pays Basque. La comparaison est intéressante car elle nous permet de voir où nous en sommes nous-mêmes. Justement, nous sommes à la traîne. De 247 000 bretonnants/brittophones en 1997, nous sommes passés à moins de 200 000 en 2009 (dont 70% de plus de 60 ans) et si l’on suit la même courbe, il doit en rester 175 000 aujourd’hui. Dans 20 ans, ils seront moins de 100 000 (dont les 2/3 auront 86 ans), seuil au dessous duquel l’Unesco considère une langue en grand danger de disparition.
Depuis 150 ans, on parle de la défense du breton. Il s’agit désormais de sa survie et celle-ci passe par l’école : elle seule possède la capacité de donner corps au breton. Or, actuellement, le système scolaire ne forme que 200 jeunes à la sortie des lycées des trois filières. On peut y ajouter 500 personnes issues des formations pour adultes ou des universités. C’est bien peu pour assurer le renouvellement des locuteurs.
Allons-nous pleurer sur les cendres de la maison, cendres bientôt froides, ou allons-nous, tel le phoenix avoir la capacité de faire renaître cette langue qui ne demande qu’à vivre ? Ce document est une invitation à se rassembler, à travailler ensemble. Nous faisons des propositions. Nous vous proposons de découvrir ce « manifeste » et de le faire connaître à vos listes d’amis (es), sur vos sites, facebook, twitter et autres…. Il est vendu à prix coûtant.
12 euros – 72 pages (frais de port gratuits)
Pour commander l’ouvrage, envoyez un mail à yannigbaron@orange.fr et un chèque par courrier avec votre adresse à Breizh-ImPacte 72 b rue Texier Lahoulle – 56000 Vannes.
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Ce n’est pas que la langue bretonne qui est en train de mourir, c’est toute notre identité, bientôt dilués dans la mondialisation nous risquons de ne plus exister du tout.
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