Début 2018, les grands principes et objectifs de la stratégie française pour l’Indo-Pacifique ont été déclinés dans une série de discours fondateurs du président Emmanuel Macron.

Dans cet espace émergent, devenu le nouveau centre de gravité du monde, la France, en tant que pays situé sur les océans Indien et Pacifique, veut agir comme une force stabilisatrice, attachée à un multilatéralisme efficace fondé sur l’État de droit et le rejet. de la coercition. Elle entend suivre une approche coopérative et inclusive qui respecte la souveraineté de tous, sans suivre la logique des blocs, afin de réduire les tensions imposées par la montée en puissance de la Chine notamment et d’affronter collectivement les défis mondiaux.

هذا النهج ، الذي يغذي أيضًا استراتيجية أوروبا في المحيطين الهندي والهادئ ، يتجسد بالفعل في العديد من المشاريع المنفذة في المنطقة ، من الساحل الشرقي لأفريقيا إلى المحيط الهادئ ، من حيث السلامة البحرية ، والترابط ، ومكافحة تغير المناخ و الحفاظ على التنوع البيولوجي ، وكذلك منع وإدارة les catastrophes naturelles. Dans tous ces domaines, la France continue de jouer un rôle de premier plan dans la promotion d’un agenda européen de coopération avec les pays et les organisations de la région, dans lequel l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est joue un rôle central, aux côtés du Forum des îles du Pacifique.

A notre initiative, le premier Forum ministériel UE-Inde-Pacifique a été organisé à Paris l’année dernière, pendant la présidence française du Conseil de l’Union européenne et en présence de la ministre néo-zélandaise des Affaires étrangères Nanaya Mahuta, dans un format conçu pour promouvoir une compréhension commune des enjeux et obtenir des résultats tangibles. Le Forum, dont la deuxième édition s’est tenue le 13 mai à Stockholm sous la présidence suédoise de l’UE, souligne l’engagement durable de l’UE et de ses États membres envers leurs partenaires de l’Indo-Pacifique.

Dans ce contexte, les excellentes relations entre la Nouvelle-Zélande et la France offrent de nouvelles opportunités à nos deux pays pour renforcer leur coopération et leur contribution conjointe à la sécurité et au développement durable de la région.

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En effet, un lien particulier unit la France et la Nouvelle-Zélande, non seulement par notre histoire commune, mais aussi par notre profond attachement à l’environnement et notamment aux océans. âme pure KaitiakitangaEn 2025, Nice accueillera la Conférence des Nations Unies sur les océans, œuvrant pour la protection des océans Vaiana/Océan. Nous avons une ambition commune : protéger cet espace vital, promouvoir la paix et la coopération dans la région Indo-Pacifique, et construire un monde plus durable pour les générations futures.

Sur le plan de la sécurité, nous avons célébré cette année le 30e anniversaire de l’accord Franz, qui vise à coordonner la réponse opérationnelle aux catastrophes naturelles dans le Pacifique Sud entre l’Australie, la Nouvelle-Zélande et la France. Le mécanisme d’aide humanitaire/de secours en cas de catastrophe (HADR) a été déclenché près de 40 fois depuis sa création, le plus récemment lors du passage des cyclones Kevin et Judy au Vanuatu en mars. Franz s’est avéré efficace dans le déploiement de vols de reconnaissance, ainsi que dans l’envoi de stocks humanitaires et d’unités de secours à la population en détresse. La prochaine étape du renforcement de la structure régionale consiste désormais à encourager conjointement les petits États insulaires du Pacifique à jouer un rôle plus important, en devenant des acteurs à part entière des opérations menées.

Les contributions de la Nouvelle-Zélande et de la France à la sécurité maritime régionale s’inscrivent pleinement dans le cadre multilatéral. Au sein du Pacific Quad, les forces de nos deux pays participent à des opérations de surveillance et de sécurité maritimes menées en coordination avec l’Australie et les États-Unis. La France soutient également la promotion d’outils européens d’échange d’informations et de renforcement des capacités dans le domaine de la connaissance du domaine maritime, dans le cadre du programme CRIMARIO II.

La signature récente par la Marine néo-zélandaise et le New Zealand Rescue Coordination Center d’un accord d’utilisation de la plateforme d’échange d’informations IORIS facilitera la coordination de nos actions, notamment dans la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

Dans le domaine du changement climatique – autre sujet important pour tous les pays du Pacifique – la Nouvelle-Zélande et la France coopèrent à travers l’initiative KIWA. administré par l’Agence française de développement (Agence Française de Développement), en collaboration avec ses partenaires de la région, l’Union européenne et le Canada, KIWA vise à améliorer la résilience des écosystèmes, des sociétés et des économies du Pacifique face au changement climatique grâce à des solutions concrètes sur le terrain, conformément à la stratégie 2050 pour le continent bleu du Pacifique adopté par le Forum des îles du Pacifique. KIWA soutient déjà des projets dans 15 états et territoires. Forte de son succès, l’initiative va encore s’élargir grâce à une augmentation de nos apports financiers.

Nous restons déterminés à explorer de nouvelles opportunités de coopération, également dans le cadre du déploiement de la stratégie de passerelle mondiale de l’UE, dans les domaines de la transition énergétique, de la connectivité et de la technologie numérique. L’accord de libre-échange conclu sous la Présidence française de l’Union européenne est également un cadre qui répond au besoin de flexibilité économique et de diversification de nos chaînes d’approvisionnement. Ce dernier accord de libre-échange répond parfaitement à notre objectif commun de promouvoir un développement respectueux de l’environnement, des normes et de la responsabilité sociale des entreprises, tout en favorisant la participation du peuple maori au commerce international.

L’adhésion de la Nouvelle-Zélande à l’International Solar Alliance, qui vise à promouvoir la diffusion des connaissances et le renforcement des capacités dans l’utilisation de l’énergie solaire, nous ouvre également de nouvelles opportunités pour travailler ensemble sur des projets et fournir une expertise dans ce domaine. Comme modèle possible, la France finance le programme International Solar Technology Network and Application Resource Centers (STAR-C) en Papouasie-Nouvelle-Guinée via l’International Solar Alliance.

L’attachement commun de la Nouvelle-Zélande et de la France au multilatéralisme se traduit par leur participation active à toutes les organisations régionales du Pacifique, auxquelles elles apportent un soutien politique et matériel important. L’approfondissement actuel de la coopération de l’AFD avec ces institutions, depuis son siège régional de Nouméa en Nouvelle-Calédonie, devrait ouvrir de nouveaux horizons dans les années à venir pour renforcer notre contribution commune à la structure régionale, et poursuivre avec tous une ambition commune. Nos partenaires.