Presque toutes les publicités soumises à Facebook, TikTok et YouTube contenant des discours haineux violents contre la communauté LGBTQ+ en Irlande ont été approuvées pour publication par les plateformes, selon une nouvelle enquête de l’ONG Global Witness.
Le groupe a soumis 10 annonces à chacune des trois plateformes mais les a retirées avant qu’elles ne puissent être publiées.
Global Witness a déclaré que YouTube et TikTok avaient accepté de diffuser chacune des 10 publicités, tandis que Facebook en a refusé deux.
« L’Irlande est fière de ses positions ouvertes et inclusives, mais elle a désespérément besoin de maîtriser le sombre ventre de la haine qui prospère en ligne », a déclaré Naomi Hirst, responsable de la campagne sur les menaces numériques chez Global Witness.
« Avec de grandes entreprises technologiques telles que Facebook et Google qui établissent leur siège européen à Dublin, l’Irlande a la responsabilité unique de tenir les plateformes responsables qui ne parviennent pas à arrêter la propagation de la haine », a déclaré Mme Hirst.
En réponse à l’enquête de Global Witness, un porte-parole de Meta, la société mère de Facebook, a déclaré que le discours de haine n’avait pas sa place sur ses plateformes et que ces types de publicités ne devaient pas être approuvées.
« Cependant, ces publicités n’ont pas été lancées et notre processus de révision des publicités comporte plusieurs couches d’analyse et de détection, à la fois avant et après la diffusion de la publicité », a déclaré Meta.
« Nous continuons d’améliorer la façon dont nous détectons les publicités et les comportements violents et apportons des changements en fonction des tendances de l’écosystème publicitaire », a ajouté le porte-parole.
Un porte-parole de TikTok a déclaré à Global Witness que la haine n’a pas sa place sur sa plate-forme et que ses politiques interdisent le contenu publicitaire contenant des discours ou des comportements haineux.
« Le contenu de l’annonce passe par plusieurs niveaux de vérification avant d’être approuvé, et nous supprimons le contenu en infraction », a déclaré TikTok.
« Nous révisons et améliorons régulièrement nos stratégies d’application », a ajouté le porte-parole.
Global Witness a déclaré avoir partagé avec Google les résultats de son enquête sur YouTube, mais la société n’a pas répondu à une demande de commentaire.
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