Moins de trois semaines après avoir survécu à un vote de censure, Boris Johnson est à nouveau en danger après la défaite du Parti conservateur aux élections partielles à Wakefield, Tiverton et Honiton et la démission du président du parti Oliver Dowden. L’élection partielle a vu les électeurs des deux parties de la coalition électorale de Johnson s’éloigner des conservateurs pour voter de manière tactique en soutenant le parti d’opposition susceptible de gagner.
Les travaillistes ont remporté le siège du Yorkshire à Wakefield par près de 5 000 voix sur une variation de 12%, ce qui serait suffisant pour une majorité globale à Westminster s’il était reproduit dans tout le pays. La victoire des libéraux démocrates pour le siège de Devon à Tiverton et Honiton a été encore plus spectaculaire, renversant une large majorité de tous les temps lors d’une élection partielle de 30 %.
Les travaillistes, qui ont terminé deuxièmes à Tiverton et Honiton en 2019, ont vu leur candidat perdre leurs cautions jeudi et les libéraux-démocrates ont vu leurs voix s’amenuiser à Wakefield. Les électeurs travaillistes ont évité les libéraux démocrates après leur entrée au gouvernement avec David Cameron en 2010 et les libéraux démocrates ont refusé de voter pour Jeremy Corbyn, mais l’impopularité de Johnson a conduit au retour du vote tactique.
[ Johnson dismisses calls for resignation after double byelection defeat ]
Jusqu’à présent, la position de Johnson au sein de son parti a été renforcée par le fait qu’aucun ministre n’a démissionné à cause du Partigate. La démission de Dowden est importante car il s’agit de la première rupture dans le soutien du gouvernement à Johnson et aussi en raison de la position de Dowden au sein du Parti parlementaire conservateur.
Lorsqu’il a approuvé Johnson pour la direction en 2019 dans un article de presse conjoint avec Rishi Sunak et Robert Jenrick, ils représentaient les « prochains hommes » ambitieux du parti. En démissionnant maintenant, Dowden envoie un signal aux autres députés dans l’espoir d’un avenir radieux que Johnson est un obstacle sur leur chemin.
Premier ministre a cherché à assurer sa position Ces dernières semaines, en faisant plaisir à ses députés de droite avec des projets de loi visant à abroger le protocole d’Irlande du Nord et en permettant aux ministres d’ignorer les décisions de la Cour européenne des droits de l’homme. Son problème est que son adhésion à la politique polarisante renforce l’opposition contre lui parmi les 60% d’électeurs qui ne soutiennent pas les conservateurs, incitant davantage d’entre eux à voter de manière tactique afin de faire démissionner son gouvernement.
Johnson est au Rwanda pour un sommet du Commonwealth, et les réunions des dirigeants du G7 et de l’OTAN la semaine prochaine signifient qu’il ne sera pas de retour en Grande-Bretagne avant vendredi prochain. Pendant son départ, ses adjoints calculeront ce que la volatilité des élections de jeudi signifie pour leurs perspectives électorales et réfléchiront à ce qu’il faut faire à ce sujet.
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