Ministre de la Protection Sociale Heather Humphreys Il est Planification d’une réforme radicale des prestations sociales d’invalidité. Que suggérez-vous?
Mercredi, il a publié un « livre vert » détaillant l’idée d’un nouveau paiement, qui s’appellera Pension alimentaire, pour remplacer les actuelles allocations d’invalidité, pension d’invalidité et pension d’aveugle.
Combien de personnes cela peut-il concerner ?
Environ 225 000 personnes reçoivent ces prestations – 150 000 au titre de l’allocation d’invalidité, 74 000 au titre de la pension d’invalidité et environ 1 000 au titre de la pension de cécité.
Pourquoi faut-il les remplacer ?
Le ministère de la Protection sociale affirme que ces versements, fixés à 220 € par semaine pour l’allocation d’invalidité et la pension de cécité, et jusqu’à 225,50 € par semaine pour la pension d’invalidité, ne tiennent pas compte des niveaux très différents d’invalidité et de capacité de travail entre les bénéficiaires. .
Tout le monde reçoit le même montant d’argent, qu’il soit atteint d’un handicap grave ou léger, et personne ne bénéficie d’aide pour suivre une formation ou travailler, même si de nombreuses personnes handicapées peuvent et veulent travailler.
[ Radical overhaul of disability welfare payments proposed ]
Comment cela affecte-t-il les personnes handicapées ?
d’une mauvaise manière. Ils ont des taux de pauvreté et de chômage plus élevés que leurs pairs non handicapés. Et ils ont des coûts plus élevés. Les données du Bureau central des statistiques montrent que le taux de « pauvreté persistante » pour les personnes incapables de travailler en raison d’un handicap ou de problèmes de santé de longue durée est d’un peu moins de 20 %, soit environ neuf fois la moyenne nationale.
L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) rapporte que le taux d’emploi des personnes handicapées en Irlande est de 37 pour cent, contre 73 pour cent pour les personnes non handicapées. Cet écart est bien plus important que dans la plupart des pays de l’Union européenne et de l’OCDE.
Comment la proposition du ministre contribuera-t-elle à résoudre ces problèmes ?
L’idée est de transformer le système « plat » de trois régimes différents en un système unique, composé de trois niveaux – appelés « tiers » – de paiements en fonction de la capacité de travail d’une personne.
Le Livre vert indique que ceux qui se situent au niveau un auraient une « très faible capacité de fonctionner ». Ils peuvent devenir gravement paralysés. La personne doit avoir un degré élevé de handicap et une incapacité de travail. Cela signifie qu’il est peu probable qu’ils soient en mesure d’obtenir un travail rémunéré tant que leur condition persiste. Il est proposé que leurs paiements augmentent et soient alignés sur le taux de pension (contribution) de l’État, qui s’élève actuellement à 265,30 € par semaine.
Les personnes de niveau deux auront des besoins de soutien modérés et une « capacité de fonctionner faible à modérée ». Une personne peut être capable d’effectuer certains types de travail et certaines périodes de travail – par exemple, à temps partiel plutôt qu’à temps plein – mais il est peu probable qu’elle soit en mesure de subvenir pleinement à ses besoins grâce au seul travail rémunéré. Leur salaire s’élèvera à 242,65 euros par semaine.
Les personnes de niveau trois auront de faibles besoins de soutien et une « capacité de fonctionner modérée à élevée ». Ils ne peuvent pas effectuer certains types de travail mais peuvent néanmoins être capables d’effectuer d’autres formes de travail, indique le journal. «Cela rend pour eux une option réaliste de parvenir à subvenir à leurs besoins uniquement par un travail rémunéré.» Ils devront collaborer avec les bureaux d’Intreo et être ouverts aux offres d’emploi raisonnables.
Quand est-ce que tout cela va commencer ?
Il s’appliquera dans un premier temps aux nouveaux entrants. Les personnes qui reçoivent déjà des prestations d’invalidité seront transférées vers des prestations de pension alimentaire sur une période de cinq ans, bien que les personnes puissent demander à partir plus tôt.
Qui décidera du niveau auquel les gens iront ?
Le livre vert propose des évaluateurs médicaux déjà employés par le ministère pour évaluer les personnes et faire des recommandations aux responsables qui décident.
Que faire si vous n’êtes pas satisfait du niveau qui vous a été attribué ?
Le droit de révision est inclus dans les propositions.
Que pensent les groupes de personnes handicapées du plan ?
Les groupes ont tenu une première réunion avec la ministre et ses collaborateurs mercredi. Même si les augmentations proposées des taux actuels ont été accueillies avec prudence, on a également craint que les gens puissent être pénalisés, voire perdre leurs paiements s’ils n’acceptaient pas des offres d’emploi qui pourraient être inacceptables. Ils ont déclaré que les services d’emploi et les employeurs doivent s’attaquer aux véritables obstacles auxquels les personnes handicapées sont confrontées en matière d’emploi, et qu’il faut remédier au « manque systémique d’attentes à l’égard des personnes handicapées ».
Ce ne sont que des suggestions pour le moment. Où puis-je avoir mon mot à dire ?
Le ministère organisera des événements d’information dans tout le pays et en ligne et aimerait entendre les gens. Les candidatures peuvent être envoyées par courrier électronique avant le 15 décembre 2023 à : [email protected]