Je remercie Mme Nakamitsu pour son exposé.
Madame la Présidente,
Comme tout le monde le sait, nous sommes ici parce que le régime syrien a utilisé des armes de destruction massive contre son propre peuple. Des enquêtes indépendantes menées par les Nations Unies et l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques ont montré cette utilisation à neuf reprises.
Cependant, près d’une décennie après l’adoption de la résolution 2118, le régime n’a pas encore partagé toutes les informations requises sur ses stocks. Mais nous savons qu’ils n’ont pas tous été détruits. L’absence de progrès est frustrante et la responsabilité incombe entièrement au régime syrien.
Il est nécessaire que le régime syrien permette au personnel de l’OIAC de se déployer en Syrie, car cela relève de sa prérogative. Les restrictions à nouveau imposées par la Syrie au déploiement de l’équipe d’évaluation de la déclaration initiale sont inacceptables. Le déploiement limité d’équipes de l’OIAC en Syrie, comme cela s’est produit le mois dernier, n’est pas une alternative viable. La Syrie doit cesser d’entraver le travail du Secrétariat général et respecter ses obligations internationales.
Malgré les obstacles, le Secrétariat de l’OIAC poursuit son enquête avec détermination, indépendance et professionnalisme. J’y retournerais.
Il ne devrait pas y avoir d’impunité pour les criminels de guerre. La lutte contre l’impunité est la base de l’efficacité et de la crédibilité de l’interdiction des armes de destruction massive.
Merci.
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