La décision de la Fédération de football de Bosnie-Herzégovine vendredi d’accepter un match amical avec la Russie à Saint-Pétersbourg en novembre a suscité des critiques à domicile.
L’Association nationale bosniaque de football a déclaré dans un communiqué qu’elle avait accepté une offre de la Fédération de Russie pour disputer un match amical le 19 novembre.
Le maire de Sarajevo, Benjamin Karic, a critiqué la décision et averti que si elle n’était pas annulée, la capitale cesserait sa coopération avec la fédération.
« Sarajevo est la ville assiégée par l’agresseur depuis le plus longtemps et moi, en tant que maire, je condamne fermement la décision de l’Association de football de jouer un match amical avec la Russie », a déclaré Karic sur Facebook.
Sarajevo a été assiégée par les forces serbes lors d’une guerre brutale dans les années 1990.
Karic a déclaré que cette décision « discrédite » la Bosnie.
Après l’invasion de l’Ukraine, l’équipe nationale et les clubs russes ont été suspendus de toutes les compétitions de la FIFA et de l’UEFA jusqu’à nouvel ordre, y compris la Coupe du monde 2022 au Qatar.
« Ce n’était pas une bonne décision », a déclaré le milieu de terrain bosniaque Miralem Pjanic, qui a déjà joué pour la Juventus et Barcelone.
« Quand l’équipe nationale commence à bien jouer, quelque chose ne va toujours pas. Je suis sans voix. NSBiH connaît ma position », a déclaré Pjanic à sportske.ba.
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