Le tribunal du travail a rejeté une demande d’un pompier engagé selon laquelle l’obligation d’être de garde 24 heures sur 24, 365 jours par an signifiait en fait qu’il avait travaillé tout ce temps.
Martin Gilbert a reçu une procuration annuelle d’un montant de 10 383 € pour avoir été de garde au moment où son cas a été entendu pour la première fois par la Commission des relations du travail (WRC) en 2019, après quoi il a reçu des taux horaires fixes pour assister à une formation ou à des incidents à des montants variables. selon l’heure d’aujourd’hui ou si c’est le week-end.
La WRC a appris que les pompiers retenus représentaient 70% de tous les pompiers en Irlande au moment de l’affaire, avec seulement des pompiers à temps plein dans les villes.
Il devait être en mesure de se présenter à son poste dans les 10 minutes suivant son alarme et d’assister à 75 % des alertes qui n’apparaissaient pas lorsqu’il était en congé ou en congé de maladie convenu.
Le conseil municipal de Dublin (DCC), qui a organisé le service, lui a permis d’exercer d’autres emplois et de travailler comme chauffeur de taxi, mais a déclaré que la nécessité de pouvoir se présenter dans le délai de 10 minutes signifiait qu’il ne pouvait pas accepter un tarif de plus de 10 € et il s’est vu interdire d’assister à divers événements familiaux, de faire des loisirs ou de rendre visite à sa mère dans une maison de retraite car cela l’éloignerait trop de la gare.
Le tribunal du travail a appris qu’en 2019, il avait répondu à 339 alertes, mais avait assisté à moins de 50% des incidents qui y avaient conduit. Le temps qu’il consacrait chaque mois à ses fonctions variait de 15 à 26 heures cette année-là.
Il a déclaré que le conseil avait enfreint plusieurs articles de la loi de 1997 sur le temps de travail parce qu’il était tenu de travailler en continu au-delà des heures autorisées, qu’il n’avait pas reçu de prime pour les jours ouvrables ou les jours fériés et qu’il n’avait pas bénéficié des périodes de repos légalement requises.
La WRC s’est prononcée contre M. Gilbert, qualifiant d' »absurde » l’affirmation selon laquelle il travaillait 24 heures sur 24, 365 jours par an, et le tribunal du travail a entendu un appel sur plusieurs jours. Dans le cadre de la procédure, la Cour a renvoyé la question du « temps de travail » et des « périodes de repos » telles que définies par le droit et les directives européennes à la Cour de justice de l’Union européenne.
Elle a constaté que « la notion de ‘temps de travail’ au sens de la directive 2003/88 recouvre l’ensemble des périodes d’attente, y compris celles relevant du régime d’astreinte, à travers lesquelles les restrictions imposées au travailleur peuvent affecter, objectivement et significativement , la possibilité pour ce dernier de gérer librement le temps pendant lequel ses services professionnels ne sont pas requis et la poursuite de ses propres intérêts. »
Dans le cas de M. Gilbert, elle a conclu que le fait qu’il était en mesure d’occuper un emploi à temps plein pendant qu’il était en disponibilité était « une indication significative que les conditions du régime d’astreinte n’imposent pas à ce travailleur des contraintes importantes ».
Il a également cité le fait qu’il n’avait pas besoin d’être à un certain endroit à des moments précis et qu’il n’avait pas à être là après chaque alerte comme important.
Dans son jugement, le tribunal du travail a déclaré que « le temps passé en disponibilité par le requérant n’est pas du ‘temps de travail’ au sens de la direction et de la loi » et que par conséquent « ces périodes doivent être considérées comme des ‘périodes de repos' ».
En conséquence, a-t-elle dit, aucune plainte pour violation de la loi ne pouvait être appuyée.
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