Le gouvernement français sous le président Emmanuel Macron a survécu à deux motions de censure au Parlement, mais il fait toujours face à une pression intense sur sa gestion d’une réforme controversée des retraites.
La police a déclaré que le résultat avait conduit à des manifestations anti-gouvernementales immédiates, avec 101 personnes arrêtées rien qu’à Paris dans des affrontements tendus entre les manifestants et les forces de sécurité.
La Première ministre Elizabeth Borne a provoqué la colère de l’opposition la semaine dernière en annonçant que le gouvernement imposerait une réforme des retraites sans vote parlementaire, suscitant des accusations de comportement antidémocratique.
En conséquence, l’opposition a déposé deux motions de défiance à l’égard du gouvernement.
La chambre basse de l’Assemblée nationale, qui compte 577 sièges, a rejeté la première motion – présentée par la coalition centriste de Lewette et soutenue par la gauche – par une marge de seulement neuf voix, beaucoup plus faible que prévu.
Il a ensuite massivement rejeté une motion présentée par le Rassemblement national (RN) d’extrême droite avec seulement 94 voix pour.
Le rejet des propositions signifie que la réforme visant à relever l’âge de la retraite de 62 à 64 ans a maintenant été adoptée par le législateur.
Mme Bourne, dans un mouvement habituel dans un tel cas, a demandé à la Cour constitutionnelle de vérifier la loi tandis que la gauche demandait à la Cour un référendum sur la question.
« Je suis déterminée à continuer à opérer les transformations nécessaires dans notre pays avec mes ministres et à consacrer toute mon énergie à répondre aux attentes de nos concitoyens », a déclaré Mme Bourne dans un communiqué à l’AFP après le vote.
Mais c’est loin de marquer la fin de la plus grosse crise intérieure du second mandat pour Macron, qui n’a fait aucun commentaire public sur la polémique.
problèmes à venir
Des manifestations spontanées ont éclaté dans le centre de Paris ce soir alors que des manifestants ont incendié des poubelles et se sont affrontés avec la police, qui a utilisé des gaz lacrymogènes pour nettoyer certaines zones, ont rapporté des correspondants de l’AFP.
Des correspondants de l’AFP ont rapporté des scènes similaires dans d’autres villes françaises, dont Dijon et Strasbourg – où des manifestants ont brisé des vitrines de grands magasins – à l’est et Rennes à l’ouest.
Une nouvelle série de grèves et de manifestations a été déclenchée jeudi et devrait à nouveau entraîner l’arrêt des transports publics dans plusieurs zones.
Il y a eu une grève constante des éboueurs de Paris, ce qui a entraîné l’accumulation de tas d’ordures laids et insalubres dans la capitale française.
L’avenir de Mme Bourne, que Macron a nommée deuxième femme Premier ministre après avoir remporté les élections d’extrême droite pour un second mandat, reste incertain après qu’elle n’a pas réussi à obtenir une majorité parlementaire pour la réforme.
Pendant ce temps, on ne sait pas quand Macron fera des commentaires publics sur les événements, au milieu des informations selon lesquelles il envisage de faire un discours à la nation.
Depuis que Mme Bourne a invoqué l’article 49.3 de la Constitution, il y a également eu des manifestations quotidiennes à Paris et dans d’autres villes qui sont parfois devenues violentes.
La figure de proue de l’extrême gauche Jean-Luc Mélenchon a déclaré que les gens devaient « s’exprimer partout et en toutes circonstances pour forcer le retrait de la réforme ».
Des initiés du gouvernement et des observateurs ont fait part de leurs inquiétudes quant au fait que la France se dirige à nouveau vers une nouvelle vague de violentes manifestations anti-gouvernementales, quelques années seulement après que le mouvement des « gilets jaunes » a secoué le pays en 2018-2019.
« problème légitime »
Pour être adoptée, la grande motion de censure multipartite avait besoin du soutien d’environ la moitié des 61 législateurs du Parti républicain whig traditionnel.
Même après que ses dirigeants aient insisté pour que les propositions soient rejetées, 19 législateurs républicains dissidents ont voté pour.
Aurélien Brady, l’un des républicains qui ont voté pour renverser le gouvernement, a déclaré que Macron devrait alors retirer la « loi empoisonnée ».
« Il est clair aujourd’hui que le gouvernement a un problème de légitimité et le président ne peut pas rester spectateur de cette situation », a-t-il déclaré à BFMTV.
La leader d’extrême droite au Parlement, Marine Le Pen, qui a défié Macron lors des élections de 2022, a déclaré que Bourne « doit partir ou il démissionne par le président ».
Le sondage de dimanche a montré que la note personnelle du chef de l’Etat était à son plus bas niveau depuis l’apogée du mouvement de protestation des « gilets jaunes » en 2019, avec seulement 28% des personnes interrogées ayant une opinion positive de lui.
Macron a fait valoir que des modifications des retraites sont nécessaires pour éviter des déficits paralysants dans les décennies à venir liés au vieillissement de la population française.
Les opposants à la réforme affirment qu’elle impose un fardeau injuste aux personnes à faible revenu, aux femmes et aux personnes ayant des fonctions corporelles.
Les sondages d’opinion ont constamment montré que les deux tiers des Français s’opposent aux changements.
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