Le président italien a refusé jeudi d’accepter la démission du Premier ministre Mario Draghi, après une rébellion politique qui menaçait de faire tomber le gouvernement de coalition du pays en raison de l’hyperinflation.
M. Draghi, l’ancien chef de la Banque centrale européenne, a dirigé une large coalition « d’unité nationale » au cours des 18 derniers mois. L’objectif de faire traverser au pays la tourmente causée par la pandémie de Covid-19 et ses conséquences a tenu bon.
Mais le partenaire de la coalition, le Mouvement cinq étoiles, n’a pas soutenu le technocrate de 74 ans lors d’un vote de confiance au Parlement en raison de son mécontentement face à son plan de lutte contre la hausse des prix, ce qui a incité Draghi à annoncer sa démission.
« L’alliance d’unité nationale qui a soutenu ce gouvernement n’est plus en place », a déclaré Draghi dans un communiqué publié par son bureau.
« J’ai toujours dit que cet exécutif n’allait continuer que s’il y avait une possibilité claire de pouvoir mettre en œuvre le programme du gouvernement dans lequel les forces politiques ont voté leur confiance… ces conditions n’existent plus. »
M. Draghi a annoncé qu’il remettrait officiellement sa démission au président Sergio Mattarella.
Mais peu de temps après, le bureau du président Mattarella a publié une déclaration disant que la démission était rejetée.
[ Italy plunged into crisis as Mario Draghi offers to resign ]
image plus claire
Le communiqué indique que le président a demandé à M. Draghi de « se présenter au Parlement » et d’avoir une image plus claire de la situation politique.
Le rôle du président en Italie est d’agir en tant que médiateur politique, médiateur de la formation des gouvernements, et la déclaration suggère que des cycles de négociations pourraient l’attendre dans le but de réformer une nouvelle majorité à diriger par Draghi.
Ces derniers mois, l’alliance italienne a été mise à rude épreuve par des perspectives économiques sombres avec la hausse des prix des produits de base pour les ménages et la hausse des coûts d’emprunt nationaux, ainsi que par l’opposition à la politique de Draghi consistant à envoyer des armes à l’Ukraine.
Le parti d’opposition d’extrême droite Frères d’Italie, qui occupe une place importante dans les sondages d’opinion, a célébré la démission de M. Draghi, qui a été nommé technocrate non élu et est le sixième Premier ministre italien au cours de la dernière décennie. Ils ont appelé à la tenue d’élections immédiatement, plutôt que comme prévu au début de 2023.
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