La Commission européenne a approuvé aujourd'hui (mercredi 27 mars) un financement de 900 millions d'euros en France pour les entreprises qui investissent dans l'utilisation de la biomasse et de l'hydrogène renouvelable dans la production d'énergie et de carburants.

Le soutien sera utilisé pour produire de la chaleur et des carburants à partir de la biomasse, tels que du gaz synthétique et du biocharbon, destinés à être utilisés dans des processus industriels, ainsi que des carburants liquides à partir de la biomasse et de l'hydrogène renouvelable, destinés à être utilisés dans des processus industriels et dans les transports.

Le Comité accordera des subventions directes couvrant une partie des coûts d'investissement éligibles.

Le comité a déclaré que l'investissement contribuera à promouvoir la transition vers une économie nette zéro, conformément au plan industriel du Green Deal.

Cette procédure est ouverte aux nouvelles installations et aux projets en cours d'accélération ou d'extension.

Les projets doivent être achevés et opérationnels dans les 36 mois suivant l'octroi de l'aide.

Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive chargée de la politique de concurrence, a déclaré : « Ce programme de 900 millions d'euros aidera les entreprises à accroître leur utilisation d'énergie et de carburants produits à partir de la biomasse et de l'hydrogène renouvelable.

En réduisant la dépendance à l'égard des combustibles fossiles importés, elle contribuera à atteindre les objectifs de l'Union européenne. Cette mesure constitue une étape importante dans la transition vers une économie nette zéro, tout en garantissant des conditions de concurrence équitables au sein du marché unique.

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Le programme a été approuvé dans le cadre du cadre temporaire de crise et de transition en matière d'aides d'État, adopté l'année dernière pour permettre à l'UE de soutenir l'économie dans le contexte de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

Le cadre autorise également des montants limités d'aides sous quelque forme que ce soit, accordées jusqu'au 30 juin, aux entreprises touchées par la crise actuelle ou par les sanctions ultérieures.

Cela comprend un financement pouvant atteindre 280 000 € et 335 000 € respectivement dans les secteurs de l'agriculture, de la pêche et de l'aquaculture.

Les entités russes, biélorusses et iraniennes soumises à des sanctions sont exclues du champ d'application des mesures.