Une nouvelle étude du Collectif 50/50 pour l’égalité hommes-femmes du cinéma français révèle que la proportion d’hommes réalisateurs a augmenté de 2013 à 2022, mais que la parité hommes-femmes est encore loin d’être atteinte.
Selon l’étude publiée lundi, Parity Behind the Camera, les femmes représentaient 27% du total des 2.196 réalisateurs actifs sur la décennie en France.
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Dans le même temps, seuls 23,6 % des 2 876 productions françaises tournées durant cette période ont été réalisées par des réalisatrices, même si l’on observe une augmentation annuelle des films fantastiques réalisés par des femmes, atteignant près de 30 % en 2022.
L’étude a cependant révélé que les femmes avaient du mal à créer des emplois durables et à dégager des budgets importants pour leur travail. Durant cette période, les femmes ne représentaient que 11 % des réalisateurs ayant donné plus de cinq longs métrages.
Elle a montré que les femmes n’avaient jamais réalisé la production française au plus gros budget de la décennie et que l’écart entre les budgets des films les plus chers réalisés par des hommes et des femmes était important.
En 2013, par exemple, la réalisatrice la plus chère rencontre par hasard Écrit par Lisa Azuelos, son prix a atteint 13,4 millions d’euros, alors que le film le plus cher réalisé par un homme, Le Petit Prince par Mark Osborne, d’un budget de 59,6 millions d’euros.
Dix ans plus tard, l’ouverture du Festival de Cannes de cette année Jeanne du Barry La production la plus chère réalisée par des femmes était en 2022, avec un budget de 20,6 M€, contre 60 M€ pour Jeremy Zag. Miracle : Contes de Ladybug et Chat Noir.
Dans l’ensemble, les budgets des films réalisés par des femmes étaient en moyenne inférieurs de 21 % au budget moyen des films réalisés par des hommes en 2022, mais il s’agissait d’une amélioration par rapport aux années précédentes où l’écart était supérieur à 40 %.
« Le groupe 50/50 ose espérer que ce ne sera pas qu’une année exceptionnelle… alors que plus des trois quarts des réalisatrices restent confinées à des budgets inférieurs à quatre millions d’euros, avec un impact ordonné sur les salaires », dit le corps.
L’étude a également examiné les progrès de la prime phare de 15% mise en place par le Centre national du film du pays pour récompenser les films qui emploient des femmes à des postes clés dans l’équipe.
Depuis son introduction en 2019, le pourcentage de films éligibles à la récompense est passé de 13 % la première année à 34 % en 2022.
Les films qui bénéficient de la prime ont tendance à être réalisés par des femmes, représentant 81 % des productions éligibles en 2022 et 81 % en 2021.
Pour l’avenir, l’autorité a déclaré qu’elle souhaitait également étudier la question de la diversité dans l’industrie cinématographique française.
L’équipe a reconnu que cela serait difficile pour toutes les données, car la France ne collecte pas systématiquement de données sur la race de la même manière, par exemple, que le Royaume-Uni.
« La question de la diversité devant et derrière la caméra est également essentielle, et les statistiques raciales et ethniques – si étroitement encadrées par la loi aujourd’hui – sont un sujet majeur que le groupe 50/50 voudrait aborder de front, en afin d’apporter un éclairage sur ces questions qui ne sont pas si souvent mises en avant dans notre industrie. « .
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