« Crier et pleurer » a été entendu aujourd’hui dans une salle d’audience parisienne alors que les familles des victimes de l’accident d’Air France, qui a coûté la vie à trois Irlandaises, ont découvert que les procureurs français ne chercheraient pas à faire condamner la compagnie aérienne et son constructeur, Airbus.
Les femmes irlandaises décédées étaient le Dr Aisling Butler (26 ans) de Roscrea, Co Tipperary; Dr Jane Daisy (27 ans) de Dublin ; et le Dr Ethan Walls (28 ans) de Co Down.
L’avion a plongé dans l’océan Atlantique en route du Brésil vers Paris en 2009, tuant les 228 personnes à bord.
Les trois amis avaient étudié la médecine ensemble au Trinity College de Dublin et revenaient de vacances au Brésil lorsque la catastrophe a frappé.
L’avionneur et la compagnie aérienne sont jugés pour homicide involontaire, mais le bureau du procureur général a déclaré qu’il n’était « pas en mesure » de demander une condamnation, selon le dossier.
. Le verdict est attendu dans quelques mois.Catherine Berthet, qui a perdu sa fille Camille, âgée de 28 ans, lorsqu’un avion d’Ethiopian Airlines s’est écrasé près d’Addis-Abeba en 2019, a assisté au procès de huit semaines en solidarité avec les familles.
Il y avait « des cris et des pleurs » dans la salle d’audience aujourd’hui alors que les familles écoutaient les procès de six heures, a-t-elle dit, ajoutant qu’elle avait pleuré aux côtés des familles.
Elle a dit que lorsque les familles ont initialement compris les arguments présentés par les procureurs, beaucoup d’entre elles ont quitté la salle d’audience.
Mme Berthet a déclaré que les familles des trois Irlandaises perdues dans l’accident « doivent être complètement dévastées aujourd’hui », surtout après 13 ans d’attente pour que justice soit faite.
Les procureurs de Paris ont pris la position qu’il semble « impossible de prouver » la responsabilité des entreprises dans l’accident qui a tué les 228 personnes à bord de l’Airbus A330.
Le vol 447 d’Air France a plongé de 38 000 pieds (11 582 mètres) en trois minutes dans l’océan Atlantique le 1er juin 2009, l’accident le plus meurtrier de l’histoire de la compagnie aérienne. Après l’accident, l’attention s’est concentrée sur trois capteurs qui mesuraient la vitesse de vol et le blocage de la glace lorsque les pilotes étaient à environ quatre heures de vol.
L’accident a entraîné la mort de personnes de 33 nationalités, et parmi les plaignants dans l’affaire figurent des familles du monde entier. Ils se sont battus pendant plus d’une décennie pour que l’affaire soit jugée.
Les deux compagnies aériennes nient tout acte criminel, bien qu’Air France ait déjà indemnisé les familles des personnes tuées.
En cas de condamnation, chaque entreprise encourt des amendes pouvant aller jusqu’à 225 000 €, soit une fraction de son chiffre d’affaires annuel. Personne ne risque d’aller en prison car seules les entreprises sont jugées.
- Rapports supplémentaires de PA et Bloomberg
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