Photo: 123 rf
Alors que le gouvernement de la Polynésie française appelle la France à autoriser le colonialisme français sous les auspices des Nations Unies, le parti indépendantiste Tavini Huirathira invite les Nations Unies à réévaluer une région.
Le président Edward Fritz a déclaré à la Commission coloniale des Nations Unies à New York que la Polynésie française n’était pas une colonie à coloniser.
La zone est revenue sur la liste des territoires non souverains de l’ONU en 2013, a été réinscrite avec la Nouvelle-Calédonie en 1986 et doit voter sur l’indépendance de la France en décembre.
Edward Fritz ONU Aborde le débat sur le colonialisme
Photo: Émis / Présidence de la Polynésie française
Fritz a été réélu à une large majorité dans son gouvernement pro-autonome en 2018, et la Polynésie française n’a jamais connu de situation de colonialisme, de répression ou de confiscation de ses ressources naturelles.
Il a également déclaré que la liberté n’est pas le seul moyen pour un peuple d’être heureux et d’avoir sa dignité.
Le chef de l’opposition Motai Brothers, qui est également l’employeur du haut-commissaire français à l’épidémie Dominique Soren, a déclaré que Paris avait décidé de restreindre la réouverture de la frontière à son employé Fritz et la gestion du Covit-19.
Moida Brotherson est membre à la fois de l’Assemblée nationale française et de l’Assemblée polynésienne française.
Photo: RNZ Pacifique / Walter Swifel
Brotherson a également souligné l’opposition de la France à traiter avec les territoires du Pacifique répertoriés par l’ONU.
Bien que Paris ait accepté de coopérer avec l’ONU dans le processus référendaire de la Nouvelle-Calédonie, la France refuse d’accepter la résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies de 2013 de reconsidérer la Polynésie.
Un expert s’exprimant au nom de Tavini Carlyle Corbin a déclaré que les réformes internes menées dans des régions comme la Polynésie française n’étaient pas coloniales et n’étaient qu’un véritable processus supervisé par l’ONU.
Oscar Temaru
Photo: RNZI / Monica Miller
Cette année, la délégation française s’est à nouveau retirée du débat onusien sur la Polynésie française.
L’année dernière, le leader indépendantiste Oscar DeMaru a fait valoir qu’un référendum devrait être organisé sur les normes internationalement acceptées, ce qui restreindrait le droit de vote des résidents de longue durée.
À ce jour, Paris a ignoré tous les appels à un référendum sur les indépendantistes ou les politiciens.
17 zones, dont Guam, les Samoa américaines, les Tokélaou et l’île de Bitcoin, sont sous contrôle de l’ONU. Sont sur la liste de la colonisation.
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