juin 10, 2023

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Qu’est-ce qui motive l’obsession maléfique de la France pour la fermeture des mosquées ?

Au cours des deux dernières années environ, le gouvernement français a fermé des dizaines de mosquées, en utilisant une loi anti-séparatiste controversée et très critiquée.

La France a entamé le processus de fermeture de la mosquée d’Obernai dans le Bas-Rhin. Mais ce n’est pas la première fois que vous faites cela.

Depuis 2020, au moins 23 fermetures de mosquées ont été signalées à travers le pays, ce que les critiques qualifient d’action directe contre les musulmans français, qui représentent 6 % de la population totale.

C’est ce qu’a révélé le ministre français de l’Intérieur et des Affaires étrangères, Gérald Darmanin TwitterIl a déclaré : « A la demande du président de la République, la lutte contre le séparatisme islamique se poursuit. Au cours des deux dernières années, 23 lieux de culte séparatistes ont été fermés ».

Ce sentiment anti-musulman croissant dans l’ensemble du spectre politique français a été une source de préoccupation pour les militants et les organisations de défense des droits.

Dans presque tous les cas de fermeture de mosquées, les représentants des mosquées affirment que le gouvernement français n’a pas fourni suffisamment de preuves publiques sur les raisons de ses décisions.

une Reuter
Signaler Plus tôt cette année, il a expliqué comment un éventail d’autorités qui, selon les militants des droits de l’homme, les organisations internationales – y compris les Nations Unies – et les membres de la communauté musulmane, donnent carte blanche aux autorités pour fermer les lieux de culte sans contrôle approprié et avec des procédures très opaques. Il ne peut pas être tourné.

« C’est Kafka », a déclaré à l’agence de presse Fionwala Ni Olin, rapporteur spécial de l’ONU sur la protection des droits de l’homme dans la lutte contre le terrorisme, à propos des procédures judiciaires utilisées dans de tels cas, qui pourraient inclure des preuves sans source.

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« La manipulation de preuves classifiées est alarmante en soi, mais elle viole également les dispositions des traités internationaux relatives au droit à un procès équitable et à l’égalité devant la loi.

Loi anti-séparatiste controversée

Lorsque les autorités françaises ont décidé de fermer la mosquée d’Obernai, elles Devis Son imam, ou imam, est « extrémiste », l’accusant également de mener « des activités de plaidoyer radicales, d’avoir une attitude hostile envers la société française, et de tenir des propos provocateurs contre les valeurs de la République ».

C’est la loi anti-sécession controversée qui permet aux autorités de cibler librement les musulmans français en utilisant le concept très critiqué de « séparatisme ».

Depuis la mise en œuvre de la loi, qui a suscité les critiques de nombreux observateurs, dont des défenseurs des droits de l’homme, des universitaires et des militants, la vie des musulmans en France a fait l’objet d’un examen minutieux.

Les détracteurs de la loi la qualifient de « restrictive et oppressive » par nature.

De plus, le dossier poitrine
Rapport européen sur l’islamophobie 2021précise dans sa note de synthèse sur l’état du sentiment anti-musulman en France que « cette loi, censée apporter une réponse puissante au ‘terrorisme’ et à ‘l’islam radical’, a en fait provoqué une violente répression dans le dos des Les musulmans et leur organisation. »

« Il affecte d’abord les musulmans les plus visibles en étendant l’interdiction des symboles religieux à de nombreux autres endroits, et il criminalise également toute tentative d’organiser un culte islamique indépendant et de lutter contre l’islamophobie en mettant en œuvre des fermetures arbitraires ».

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L’une des conclusions critiques du rapport est que la fermeture ou la dissolution arbitraire de nombreux organismes islamiques tels que les associations, les écoles, les mosquées, les restaurants ou les maisons d’édition a souvent été justifiée par des motifs peu convaincants.

« Il est également important de mettre en doute les intentions du gouvernement français de mettre en œuvre une politique qui équivaut à la criminalisation de l’islam », indique le rapport.

L’islamophobie en France est d’abord le résultat de la volonté de l’État d’instaurer « l’islam de France » qui enlève le droit à l’autodétermination aux musulmans français pour en faire des « musulmans sans islam ».

Source : TRTWorld et agences