Une source judiciaire de haut niveau a déclaré que le gouverneur de la Banque centrale du Liban, Riad Salameh, n’avait pas répondu à une convocation envoyée par la justice libanaise pour une audience en France mardi. le National.
Le premier juge d’instruction à Beyrouth, Charbel Abu Samra, a tenté d’informer M. Salama de son audition à trois reprises, mais la localisation du gouverneur – ou de quiconque agissant en son nom – n’a pas été déterminée.
Toutes les lettres de notification ont été renvoyées à la justice libanaise.
Reuters a rapporté plus tôt que la justice française avait l’intention de déposer des accusations préliminaires contre M. Salama pour fraude et blanchiment d’argent.
La source a déclaré que M. Abu Samra avait déclaré lundi à Ouda Bersi, le juge français chargé de l’affaire, que le gouverneur n’était pas joignable.
M. Abu Samra, qui supervise une affaire connexe au Liban, était chargé de transmettre la demande d’audition de la justice française au gouverneur.
« Il appartient maintenant à la justice française de prendre les mesures nécessaires à la lumière de cette évolution », a déclaré la source.
Le vice-procureur financier français a déclaré qu’il était actuellement impossible de tirer des conclusions quant à savoir si le défaut de remise de la convocation retarderait l’audience.
« Si M. Salama ne comparaît pas, ce sera au juge d’instruction d’apprécier les conclusions qui en seront tirées », a déclaré Antoine Hector Monrozier. le National par email.
des sources ont dit le National D’intenses négociations ont eu lieu ces dernières semaines entre le gouverneur et la justice française concernant la présence de M. Salama et l’éventuel accord avec la justice.
La raison pour laquelle la convocation n’a pas été remise à M. Salama ou à ses représentants à ces occasions n’était pas claire.
S’il ne se présente pas, la France peut engager le processus d’émission d’un mandat d’arrêt international et demander à Interpol d’émettre une notice rouge, qui serait un appel mondial aux forces de l’ordre pour le localiser et le détenir temporairement.
Plusieurs pays européens ont accusé le gouverneur de la banque centrale libanaise d’avoir détourné plus de 330 millions de dollars de la banque centrale par le biais de commissions versées par des banques commerciales à une société fictive appartenant à son frère.
M. Salameh a nié à plusieurs reprises tout acte répréhensible.
Deux personnes liées à l’affaire ont déjà été inculpées à Paris.
En mars, le banquier libanais Marawan Khaireddine a été inculpé d’accusations aggravées de blanchiment d’argent et de participation à une association de malfaiteurs.
En juillet de l’année dernière, Anna Kosakova, la compagne amoureuse du gouverneur, a été inculpée d’association de malfaiteurs, de blanchiment d’argent organisé et de fraude fiscale aggravée.
Une délégation de magistrats européens s’est rendue à plusieurs reprises au Liban cette année pour tenir des auditions et recueillir des preuves dans le cadre de l’enquête sur la corruption.
En mars, ils ont interrogé le gouverneur pendant huit heures sur deux jours.
Mis à jour : 15 mai 2023, 18 h 27
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