L’avocat suspendu de Roscommon, Declan O’Callaghan, a perdu sa deuxième tentative devant le tribunal pour bloquer une enquête sur les allégations de faute professionnelle de l’entreprise à son encontre.
Mardi, la Cour d’appel a confirmé la décision de la Cour suprême de rejeter sa demande de diverses ordonnances, dont une empêchant le Tribunal disciplinaire des avocats d’enquêter plus avant sur la plainte.
M. O’Callaghan, de Sligo Road, Ballaghaderreen, qui exerçait à Pound Street dans la ville, a demandé un contrôle judiciaire de la décision du tribunal d’ajourner l’audience sur une plainte déposée par le fabricant de produits en béton Co Mayo Nirvannna Property Holdings Ltd.
L’ajournement, qui a été fait pour que le directeur de Nirvana puisse obtenir une représentation légale, devait durer deux mois, mais en raison de la clôture en mars 2020 puis de l’action en justice de M. O’Callaghan, l’audience de fond n’a pas encore eu lieu.
M. O’Callaghan nie les allégations portées contre lui concernant les services juridiques fournis pour la vente de terrains à Co Mayo il y a 17 ans. Élaborez une version alternative détaillée de la transaction contestée.
Nirvana affirme qu’elle aurait agi dans l’intérêt à la fois du vendeur et de l’acheteur, y compris un prétendu conflit d’intérêts, et qu’elle aurait fourni des services professionnels inadéquats.
Dans la procédure et en appel, l’avocat a également contesté l’autorité des dirigeants de la société, Tom et Shawn Fleming, pour déposer la plainte et la capacité de Tom Fleming à déposer un ajournement préliminaire de l’enquête au nom de leur société, Nirvana.
M. O’Callaghan s’est référé à plusieurs autorités statutaires à l’effet qu’un administrateur ne pouvait pas représenter une société à responsabilité limitée dans la procédure.
Le tribunal a contesté les allégations et a soutenu que les allégations de faute professionnelle « extrêmement grave » contre M. O’Callaghan ne devaient pas être arrêtées.
Condamnant au nom du tribunal à trois juges, la juge Butler s’est dite satisfaite de la compétence du tribunal pour ajourner l’enquête.
Elle a déclaré que poursuivre les travaux sans donner à Nirvana la possibilité d’engager un avocat, après s’être assuré qu’elle avait l’intention de le faire, serait « dure sur le plan procédural » et contraire à la politique de la législation qui confère au tribunal ses pouvoirs.
Le parti pris, affirmé par M. O’Callaghan, n’était « rien de plus que l’incapacité de capitaliser sur l’avantage souhaité à la suite du succès de la candidature initiale ». Elle a ajouté qu’il avait sans doute subi des désagréments lors de l’ajournement de l’audience et qu’il appartenait au tribunal de décider si le préjudice auquel il était désormais confronté était tel qu’une enquête ne pouvait être menée équitablement.
Le juge a déclaré que le prétendu manque de compétence concernant le pouvoir de Flemings de déposer la plainte au nom de Nirvana « n’a pas été prouvé de manière concluante » par M. O’Callaghan.
La Cour a noté l’affidavit de M. O’Callaghan qui indiquait que Tom et Sean Fleming détenaient conjointement les deux tiers des actions de Nirvanna et que les documents dont elle disposait étaient suffisants pour s’assurer qu’ils avaient le droit de présenter la demande.
Le juge a déclaré que le tribunal ne pouvait être obligé de rejeter une plainte au stade préliminaire en raison d’omissions de procédure alléguées dans les documents du requérant qui, s’il y avait effectivement des omissions, se rapportent à des questions couvertes par les documents de l’avocat répondant.
Elle a ajouté qu’il y avait un certain mérite à l’observation selon laquelle le tribunal ne semblait pas clair quant à savoir si Nirvana ou Flemings étaient les requérants devant lui, mais que la confusion n’était pas « fondamentale ».
Si la question de l’autorité de Flemings à faire la demande restait en litige, a déclaré le juge, une preuve formelle de l’autorité pourrait être présentée lors de l’enquête, il n’était donc ni approprié ni nécessaire que le tribunal examine la nature de cette possibilité. Preuve.
Comme l’a noté M. Anthony Barr de la Cour suprême, il serait approprié de n’émettre une ordonnance de blocage que si M. O’Callaghan démontre une « défaut fondamental de compétence » de la part du tribunal, a-t-elle déclaré.
Le tribunal, y compris le juge Meyer Whelan et la juge Teresa Pilkington, a rejeté l’appel.
La Cour suprême a suspendu le certificat d’exercice de M. O’Callaghan en juillet 2018. En novembre 2019, dans une enquête judiciaire distincte, il a reconnu une faute professionnelle résultant de la détention illégale d’argent de clients dans le cadre de la vente d’une maison et s’est vu ordonner de payer 10 000 € en dommages-intérêts au Barreau.
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