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Pourquoi opter pour des charms lettre ?

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Les charms lettre sont tout simplement des bijoux sous forme de lettre. Cette tendance de joyaux ne date pas d’aujourd’hui, mais reste tout de même d’actualité. Ceux-ci sont très originaux et présentent bon nombre d’avantages. Les charms lettre représentent les bijoux personnalisables par excellence. Les grandes marques à l’instar de Nomination disposent d’un grand nombre d’exemplaires reconnu pour leurs qualités haut de gamme, leurs matières nobles ainsi que leurs designs inédits. Pourquoi opter pour des charmes lettres ? Voici quelques éléments de réponse.

 

Le charm avec lettre est un bijou créatif

Le constat est fait, les individus et les femmes en particulier sont sensibles aux objets faits main. Cela donne de la valeur au présent reçu et témoigne une affection singulière à la personne choisie. Les charms lettre sont des bijoux purement personnalisables. L’acheteur a la possibilité de composer lui-même son bijou en choisissant les matières, les couleurs, les lettres pour un résultat sur mesure. Vous souhaitez offrir un bijou original à votre bien-aimée, à un membre de votre famille ou à un ami, optez pour des charms avec lettres. Ces bijoux en forme de lettre brillent de par leur originalité et leur caractère créatif. Il en existe de toute sorte, des boucles d’oreilles, des colliers et des bracelets tous avec des charms en forme de lettre. Offrir une jolie bague avec l’initial du prénom de votre femme constitue le bijou sur mesure parfait. Il s’agit d’une brillante idée cadeau. Cela témoigne de la recherche et de l’investissement personnel.

Convient à tous les sexes

De manière générale, les bijoux varient en fonction des styles : style homme d’une part et style femme d’autre part. Les bijoux pour femmes sont habituellement très fantaisistes, voyants et ultra sophistiqués. En revanche ceux des hommes brillent de par leur sobriété et leur simplicité. La particularité des charms lettre réside au niveau de leur polyvalence. Ce type de parures convient à tous les sexes. Bien que leur design présente d’importants signes distinctifs, le concept reste la même. Offrir un collier avec lettre à son/sa partenaire représente un cadeau réussit. La preuve, à l’occasion de la fête des amoureux, notamment la « Saint Valentin », les couples ont pour habitude de s’offrir mutuellement des charms lettre comportant leurs initiales respectifs.

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Le charms lettre représente l’idée cadeau idéal pour un évènement spécial

Les évènements spéciaux tels que Noël, le Nouvel An, les anniversaires et autres méritent une célébration. Pour commémorer ces dates, il est de coutume d’offrir un présent aux êtres aimés dans le but de leur témoigner de l’affection. À ce sujet, les idées fusent et le choix devient quelque peu difficile. L’option des charms lettre sonne alors comme le cadeau qui allie originalité et beauté. Avant toute chose, ces bijoux sont de toute beauté et les différents styles présentés par les grandes marques de bijoux ont vraiment de quoi plaire. Nomination qui est un as dans le domaine présente son catalogue de charms lettre reparti en fonction des évènements. Des bijoux spécial Saint Valentin, spécial Noël ou encore spécial anniversaire. Les charms ornés de lettres sont des cadeaux très pragmatiques. Ceux-ci ont le pouvoir d’arracher un sourire indépendamment de l’occasion. De plus, il s’agit d’une tendance bijoux atemporelle.

 

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Andrew Neil : Comment la France sombre sous Macron dans une crise et un avertissement pour la Grande-Bretagne

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Andrew Neil : Comment la France sombre sous Macron dans une crise et un avertissement pour la Grande-Bretagne

Le contrôle aérien français a appelé jeudi à une grève nationale d'une journée, visant à forcer l'annulation d'au moins 70 pour cent des vols au-dessus de la France. Cela n’a rien d’inhabituel : de telles grèves sont aussi fréquentes en France que la pluie pendant les jours fériés en Grande-Bretagne.

La grève a été annulée lorsque l’équivalent français de l’Autorité de l’aviation civile a proposé une augmentation de salaire de dernière minute – trop tard pour éviter des perturbations généralisées, avec environ 50 pour cent des vols toujours cloués au sol.

Les syndicats du contrôle aérien ont montré leur gratitude en appelant à une autre grève, plus longue, au cours du week-end de mai, en raison d'autres propositions de modifications de leurs conditions de travail.

L’habitude de l’État français d’acheter sa sortie des conflits industriels récurrents n’est qu’une des nombreuses raisons pour lesquelles le président Macron a des difficultés à contrôler les dépenses publiques. L'année dernière, le déficit budgétaire français était de 5,5 pour cent, bien supérieur à la moyenne de la zone euro, alors qu'il était attendu en dessous de 5 pour cent.

Le Conseil supérieur des finances publiques, l’équivalent français de l’Office de la responsabilité budgétaire, ne s’attend pas à ce que le déficit descende bien en dessous de 4 % avant 2027. Le Fonds monétaire international estime qu’il se maintiendra à 4 % en 2029.

Le président Macron a du mal à contrôler les dépenses publiques en France. Il a promis une réforme et un renouveau économiques majeurs, mais rien n’a vraiment changé.

Une décennie donc au cours de laquelle la France ne respectera pas les règles de la zone euro, qui limitent le déficit à 3 pour cent. Ce n’est pas une bonne idée pour un président qui se considère comme un leader européen modèle.

La dette publique française devrait continuer à augmenter dans un avenir prévisible. La dette en pourcentage du PIB était inférieure à 100 % avant la pandémie, mais elle est désormais proche de 111 %.

Le Fonds monétaire international s’attend à ce que ce taux atteigne 115 % avant la fin de la décennie, niveau auquel il se trouvait au plus fort de la pandémie.

Il n'est pas surprenant que les agences de crédit internationales s'expriment en faveur d'une dégradation de la note de crédit de la France.

Il n'y a aucun mystère sur la raison pour laquelle le déficit de la France reste obstinément élevé et ses dettes gonflent : elle est gouvernée par un État débauché. Les dépenses publiques françaises en proportion du PIB sont les plus élevées d’Europe.

« Depuis 50 ans, la France n'a pas d'équilibre budgétaire », déclare le ministre des Finances Bruno Le Maire. « Les dépenses publiques sont considérées comme la solution à tous les problèmes, alors qu’elles ne le sont pas. »

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assez. Mais après sept années de règne de Macron, qui a promis des réformes économiques majeures et un renouveau majeur, rien n'a vraiment changé. Lorsqu’il a pris le pouvoir, les dépenses publiques en pourcentage du PIB étaient de 57,5 ​​pour cent. L'année dernière, ce pourcentage était de 57,3 pour cent. Il n'y a donc pas de différence importante. Il vaut la peine de s’arrêter un instant pour comprendre l’énormité de ces chiffres.

L'État français représente environ 60 pour cent de l'économie française. Cet objectif n’est pas atteint à grande échelle. C’est à peu près la limite pour tout pays qui se considère également comme une économie de marché efficace.

Il est bien plus élevé qu’ailleurs en Europe, y compris dans les social-démocraties scandinaves qui dépensent beaucoup. C’est environ 12 points de pourcentage de plus que la part actuelle des dépenses publiques au Royaume-Uni – et nous sommes à notre plus haut niveau depuis les années 1970.

Même la charge fiscale la plus élevée d'Europe – celle de la France (en fait la plus élevée de tous les membres du club des pays riches de l'OCDE) – ne peut pas couvrir la facture de l'État français. D’où des emprunts sans fin, d’énormes déficits budgétaires à l’horizon et d’énormes dettes nationales.

Bien entendu, les dépenses publiques ont leurs avantages. Les infrastructures de la France, des routes aux chemins de fer en passant par l'énergie nucléaire, sont généralement bien supérieures aux nôtres, et le pays possède la « protection sociale » (protection sociale et retraites) la plus élevée d'Europe. Mais tout cela a un coût.

Un manifestant tient une pancarte avec les mots :

Un manifestant brandit une pancarte indiquant « Macron a déclaré la guerre au peuple » lors d'une manifestation dans le cadre des grèves nationales à Paris en avril dernier.

Les dépenses de l’État sont financées non seulement par les impôts et les emprunts, mais aussi par d’énormes charges sociales sur l’emploi, payées par les entreprises. Ils peuvent ajouter plus de 50 pour cent à la masse salariale d’une entreprise. Il est donc naturel que les entreprises fassent de leur mieux pour éviter d’embaucher trop de personnel, ce qui conduit à des taux de chômage élevés en France.

Macron a promis de réduire le nombre de chômeurs et a réalisé quelques premiers progrès. Mais le taux de chômage reste de 7,4 pour cent, bien plus élevé qu'en Grande-Bretagne, et le double chez les jeunes.

Le coût social est visible dans les banlieues tentaculaires entourant les villes françaises, de plus en plus peuplées d’immigrés, où jeunes et vieux souffrent sans espoir de trouver un emploi.

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La France a beau avoir le niveau de protection sociale le plus élevé d’Europe, cela n’a pas empêché l’émergence de vastes zones urbaines polluées. Ceux qui pensent que la solution aux maux sociaux de la Grande-Bretagne consiste à augmenter les dépenses sociales pourraient y réfléchir.

Il y a ensuite le coût énorme du service de la dette. Il s’élève actuellement à 57 milliards d’euros (49 milliards de livres sterling) par an, soit le double de ce qu’il était il y a trois ans, et devrait atteindre 87 milliards d’euros d’ici 2027 – soit plus que ce que la France dépense pour la défense ou l’éducation nationale.

À bien des égards, la France est à l’économie ce que le bourdon est à l’aviation. Tout comme une abeille ne devrait pas pouvoir voler, l’économie française, avec ses impôts et ses dépenses massives, ne devrait pas vraiment fonctionner.

Ce qu’il fait est un témoignage de ses grandes entreprises : des entreprises de premier plan qui ont réussi d’une manière ou d’une autre à surmonter un système qui leur était défavorable avec des niveaux de productivité bien supérieurs à ceux de leurs homologues britanniques.

LVMH, par exemple, est la plus grande entreprise de produits de luxe au monde et la plus grande en Europe. L'année dernière, elle a exporté plus – en valeur – que l'ensemble du secteur agricole français réuni.

Mais même les grandes entreprises françaises ont aujourd’hui du mal à être compétitives. Ce n’est pas non plus l’emploi. En fait, ils doivent supprimer des effectifs pour rester compétitifs.

Plus important encore, il n’y a pas assez de nouveaux venus et de rebelles. La célèbre déclaration de l'ancien président américain George W. Bush, selon laquelle le problème avec la France est qu'elle n'a pas de mot pour désigner un homme d'affaires, est peut-être apocryphe. Mais les petites entreprises dynamiques ne prospèrent pas en France de nos jours.

La croissance économique est peut-être la principale raison de la fascination de la France pour les impôts et les dépenses.

Voilà un avertissement utile pour la Grande-Bretagne. L’économie française stagne largement depuis le début de la pandémie et connaît une croissance plus lente que celle de l’Espagne, de l’Italie ou même de la Grèce. Seule l’Allemagne a fait pire, mais elle connaît elle aussi d’énormes problèmes structurels.

L'année dernière, la France a enregistré une croissance inférieure à 1 pour cent. On s’attend à ce que ses résultats soient au moins médiocres cette année. Cette croissance plus faible a un impact sur les recettes fiscales, ce qui oblige Macron à mettre en œuvre ses propres mesures d’austérité, avec des réductions de dépenses d’urgence de 10 milliards d’euros (8,6 milliards de livres sterling) en février, et peut-être deux fois l’année prochaine. Jusqu’à 50 milliards d’euros (43 milliards de livres sterling) pourraient devoir être réduits d’ici 2027.

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Le message est le même partout en Europe, notamment en France : le poids élevé de la fiscalité et des dépenses publiques constitue un obstacle à la croissance. Lorsqu’un pays devient trop grand et que les impôts nécessaires à son financement sont trop élevés, la croissance en souffre.

À la fin de l’année dernière, le PIB de la zone euro n’était que de 0,1 % plus élevé qu’il ne l’était à la fin de 2022. Le pays américain, plus petit et à fiscalité réduite, était 3 % plus grand. Une croissance plus faible signifie une baisse des recettes fiscales, obligeant les gouvernements qui ont atteint le maximum de leurs cartes de crédit à réduire leurs dépenses alors qu’emprunter davantage cesse d’être une option.

Les impôts et les dépenses britanniques atteignent déjà des niveaux records. Notre économie est également largement stagnante depuis le début de la pandémie et ne montre que maintenant des signes de reprise. Nous aurons quand même la chance d’avoir une croissance de 1 % cette année, ce qui n’est guère mieux que la croissance française.

Il est étrange, voire dommageable, que depuis le Brexit, en termes d’impôts et de dépenses, nous ressemblions davantage à l’économie européenne traditionnelle, avec la croissance terne qui accompagne la région. Cependant, les travaillistes, qui sont en passe de former le prochain gouvernement, vont certainement taxer et dépenser davantage, jour après jour.

Ils parlent vaguement de libérer la croissance économique, mais en réalité, leur appétit insatiable pour davantage de dépenses (et les impôts plus élevés qui en découleront inévitablement) rendra plus difficile une croissance plus rapide, comme le montrent toutes les preuves en Europe continentale.

Ironiquement, l’« européanisation » de la Grande-Bretagne a commencé sous les conservateurs du Brexit. Mais cela prendra de l’ampleur sous le régime travailliste, peut-être de manière imparable, car une autre leçon de l’Europe est qu’une fois que l’on devient dépendant des impôts et des dépenses, il devient presque impossible de les défaire, comme Macron l’a découvert.

Alors que non seulement la France, mais la majeure partie de l’Europe, s’interrogent sur les conséquences d’une faible croissance permanente, on parle dans les capitales européennes d’une nouvelle décennie perdue qui attend le continent.

Qui aurait imaginé, après le référendum sur le Brexit en 2016, que la Grande-Bretagne en ferait probablement partie ?

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Le français a le vent en poupe dans les villes bilingues de Suisse

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Le français a le vent en poupe dans les villes bilingues de Suisse

La Suisse compte trois langues principales et il existe des divisions linguistiques dans certaines villes comme Bienne et Fribourg/Freiburg. Dans les villes suisses en général, la langue française est en plein essor. Dans les villes bilingues, où certains habitants parlent français à la maison et d'autres parlent allemand, le français gagne rapidement en popularité, selon les données de l'Office fédéral de la statistique (OFS). Il y a plusieurs raisons à cela.

Bienne © David Talaat | Dreamstime.com

La Suisse est une nation trilingue, quatre langues si l'on inclut la rare langue roumaine. Cependant, de nombreux Suisses sont monolingues et ne parlent que leur langue maternelle. En outre, il est probable que bon nombre de ceux qui sont bilingues parlent l’anglais en plus de leur langue maternelle plutôt qu’une autre langue nationale qu’ils ont pu être forcés d’apprendre à l’école. Cela signifie que parler français à Zurich ne vous mènera pas loin. Parler allemand à Genève sera moins bénéfique.

La langue allemande et ses dialectes restent dominants en Suisse. En 1920, 71 % de la population parlait allemand, 21 % parlait français, 6 % parlait italien et 2 % parlaient principalement une autre langue. Près de 100 ans plus tard, ces mêmes proportions étaient de 63 % (-8), 23 % (+2), 8 % (+2) et 6 % (+4).

Le français devient un peu plus répandu et utile dans la plupart des villes suisses, notamment dans les villes bilingues. Même dans les villes germanophones, les francophones sont en hausse. Zurich (+2,8 points de pourcentage), Bâle (+2,9), Berne (+3,3) et Zoug (+3,4) ont vu augmenter la proportion de personnes parlant principalement le français au cours des 20 dernières années.

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Toutefois, les plus grands gagnants francophones au cours des deux dernières décennies ont été les villes bilingues de Fribourg/Freiburg (+4,5) et Bienne/Bienne (+14,2). Ce sont des villes où cohabitent germanophones et francophones, et où l’allemand et le français sont largement compris. Aujourd'hui, 71% de la population fribourgeoise parle français, tout comme 43% de la population de Ben, contre 67% et 28% il y a près de 20 ans.

Alors pourquoi la langue française gagne-t-elle en popularité ?

La première raison est la migration interne. La Suisse alémanique a longtemps devancé la Suisse romande. Cela a conduit à une migration des villes francophones vers les villes germanophones plus prospères, où les emplois sont plus abondants et les taux de chômage sont plus faibles. Les mouvements dans la direction opposée étaient moindres. De plus, le coût élevé des villes francophones bordant le lac Léman a incité les gens à s'installer dans des villes plus abordables comme Bienne et Fribourg, qui offrent un coût de la vie moindre sans avoir à apprendre l'allemand.

Une autre raison est la composition linguistique des immigrants entrant en Suisse. Il y a plus d'immigrés qui parlent français que allemand. Apprendre le français plutôt que l’allemand est beaucoup plus facile pour les grands groupes d’immigrés qui parlent d’autres formes modernes de latin, comme le portugais, l’espagnol ou l’italien. Si ces personnes atterrissent dans une ville bilingue, elles choisissent généralement d’apprendre le français plutôt que l’allemand.

Ceux qui espèrent s'intégrer pleinement dans les villes germanophones devront également à terme adapter leurs oreilles et leur langue au dialecte local suisse-allemand, une caractéristique du français suisse qui a été en grande partie perdue dans l'histoire. Si la perte de la culture linguistique nuit à certains Suisses romands, elle facilite certainement la vie des nouveaux arrivants.

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Le français a le vent en poupe dans les villes bilingues de Suisse

La Suisse compte trois langues principales et il existe des divisions linguistiques dans certaines villes comme Bienne et Fribourg/Freiburg. Dans les villes suisses en général, la langue française est en plein essor. Dans les villes bilingues, où certains habitants parlent français à la maison et d'autres parlent allemand, le français gagne rapidement en popularité, selon les données de l'Office fédéral de la statistique (OFS). Il y a plusieurs raisons à cela.

Bienne © David Talaat | Dreamstime.com

La Suisse est une nation trilingue, quatre langues si l'on inclut la rare langue roumaine. Cependant, de nombreux Suisses sont monolingues et ne parlent que leur langue maternelle. En outre, il est probable que bon nombre de ceux qui sont bilingues parlent l’anglais en plus de leur langue maternelle plutôt qu’une autre langue nationale qu’ils ont pu être forcés d’apprendre à l’école. Cela signifie que parler français à Zurich ne vous mènera pas loin. Parler allemand à Genève sera moins bénéfique.

La langue allemande et ses dialectes restent dominants en Suisse. En 1920, 71 % de la population parlait allemand, 21 % parlait français, 6 % parlait italien et 2 % parlaient principalement une autre langue. Près de 100 ans plus tard, ces mêmes proportions étaient de 63 % (-8), 23 % (+2), 8 % (+2) et 6 % (+4).

Le français devient un peu plus répandu et utile dans la plupart des villes suisses, notamment dans les villes bilingues. Même dans les villes germanophones, les francophones sont en hausse. Zurich (+2,8 points de pourcentage), Bâle (+2,9), Berne (+3,3) et Zoug (+3,4) ont vu augmenter la proportion de personnes parlant principalement le français au cours des 20 dernières années.

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Toutefois, les plus grands gagnants francophones au cours des deux dernières décennies ont été les villes bilingues de Fribourg/Freiburg (+4,5) et Bienne/Bienne (+14,2). Ce sont des villes où cohabitent germanophones et francophones, et où l’allemand et le français sont largement compris. Aujourd'hui, 71% de la population fribourgeoise parle français, tout comme 43% de la population de Ben, contre 67% et 28% il y a près de 20 ans.

Alors pourquoi la langue française gagne-t-elle en popularité ?

La première raison est la migration interne. La Suisse alémanique a longtemps devancé la Suisse romande. Cela a conduit à une migration des villes francophones vers les villes germanophones plus prospères, où les emplois sont plus abondants et les taux de chômage sont plus faibles. Les mouvements dans la direction opposée étaient moindres. De plus, le coût élevé des villes francophones bordant le lac Léman a incité les gens à s'installer dans des villes plus abordables comme Bienne et Fribourg, qui offrent un coût de la vie moindre sans avoir à apprendre l'allemand.

Une autre raison est la composition linguistique des immigrants entrant en Suisse. Il y a plus d'immigrés qui parlent français que allemand. Apprendre le français plutôt que l’allemand est beaucoup plus facile pour les grands groupes d’immigrés qui parlent d’autres formes modernes de latin, comme le portugais, l’espagnol ou l’italien. Si ces personnes atterrissent dans une ville bilingue, elles choisissent généralement d’apprendre le français plutôt que l’allemand.

Ceux qui espèrent s'intégrer pleinement dans les villes germanophones devront également à terme adapter leurs oreilles et leur langue au dialecte local suisse-allemand, une caractéristique du français suisse qui a été en grande partie perdue dans l'histoire. Si la perte de la culture linguistique nuit à certains Suisses romands, elle facilite certainement la vie des nouveaux arrivants.

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