Le chef de la COP26 a déclaré que le sommet de l’ONU sur le climat de cette année est le « dernier et le meilleur espoir » pour maintenir à portée de main 1,5 degré d’augmentation de la température mondiale.
La conférence annuelle, qui se déroule jusqu’au 12 novembre, s’est ouverte aujourd’hui à Glasgow.
Dans son discours d’ouverture, le président de la COP26, Alok Sharma, a appelé les pays à travailler ensemble pour éviter les effets les plus dévastateurs du réchauffement climatique.
Il a déclaré que ce serait une « demande difficile » d’atteindre l’objectif de 1,5 degré fixé dans l’Accord de Paris de 2015.
Sharma a déclaré que les effets du changement climatique commencent déjà à se manifester dans le monde sous la forme d' »inondations, de cyclones, d’incendies de forêt et de températures record ».
En 2015, les pays se sont mis d’accord sur un objectif visant à limiter l’augmentation de la température mondiale à « bien en dessous » de 2 degrés Celsius au-dessus des niveaux préindustriels, en maintenant de préférence l’augmentation à 1,5 degré.
Jusqu’à 30 000 responsables gouvernementaux, experts du climat et autres délégués doivent arriver à Glasgow à partir d’aujourd’hui pour des entretiens et des discussions au cours de la conférence.
Des militants descendront également dans la rue pendant les débats. La militante écologiste suédoise Greta Thunberg dans une ville écossaise pour participer aux manifestations pour le climat.
Un délégué au sommet de la COP26 à Glasgow aujourd’hui.
Source : PA
Le rôle de l’Irlande
Taoiseach participera au Sommet des dirigeants mondiaux qui se tiendra demain et mardi.
Michel Martin participera demain à la table ronde des dirigeants mondiaux pour l’action et la solidarité organisée par le Premier ministre britannique Boris Johnson.
Mardi après-midi, Martin présentera le Manifeste national irlandais lors du sommet. Les dirigeants mondiaux publient des déclarations pour déterminer comment leurs pays peuvent contribuer aux objectifs de l’Accord de Paris.
Taoiseach a déclaré qu’il espérait qu’il y aurait un « véritable bassin d’action mondiale » à la COP26.
« Le changement climatique est déjà une réalité partout dans le monde. Si nous voulons laisser une planète habitable aux générations futures, nous devons agir maintenant », a déclaré Martin dans un communiqué.
Le défi est grand, mais je crois en la capacité des humains à travailler ensemble pour le surmonter. La science ouvre la voie. Les dirigeants doivent mettre en place les bonnes politiques, comme nous le faisons en Irlande.
Il a ajouté qu’il espère que ce sommet verra « un véritable pas en avant dans le financement climatique et le soutien aux pays les plus vulnérables ».
Depuis 2009, les pays développés ont promis 100 milliards de dollars par an au Fonds pour le climat pour aider les pays en développement. Cela ne s’est pas encore concrétisé et fait partie des principaux sujets qui seront discutés lors de la COP26.
Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) montre que la température a déjà augmenté de 1,1 degré.
À 1,5 degré de réchauffement, il y aura une augmentation des vagues de chaleur, des saisons chaudes plus longues et des saisons froides plus courtes. Le rapport du GIEC a déclaré que des températures maximales de deux degrés atteindraient souvent un « seuil de tolérance critique pour l’agriculture et la santé ».
Aucune nouvelle n’est une mauvaise nouvelle
soutien aux magazines
C’est le tien contributions Vous nous aiderez à continuer à livrer les histoires qui comptent pour vous
Soutenez-nous maintenant
La semaine dernière, un rapport des Nations Unies a déclaré que même les derniers engagements de réduction des émissions de carbone entraîneraient toujours une augmentation « catastrophique » de la température de 2,7 degrés.
Les pays sont invités à accroître leurs ambitions climatiques et à démontrer comment ils poursuivront leurs objectifs lors de la conférence.
La chef de l’ONU pour le climat, Patricia Espinosa, a déclaré aujourd’hui que les pays devraient renoncer au statu quo ou accepter que « nous investissons dans notre propre extinction ».
Rapport complémentaire de l’AFP