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Le Guide Michelin France 2024 dévoilé !

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Le Guide Michelin France 2024 dévoilé !

  • La Table du Castellet (Le Castellet) du chef Fabien Ferret et Le Gabriel – La Réserve Paris de Jérôme Banctel rejoignent la première table de la gastronomie mondiale en décrochant trois étoiles Michelin !
  • 8 restaurants récemment reçus deux étoiles Michelin. 52 restaurants, répartis dans toute la France et pour la plupart hors des grandes villes, ont reçu la plus haute étoile, représentant une nouvelle génération montante de chefs de moins de 40 ans.
  • Enfin, l'Étoile Verte Michelin souligne les engagements durables impressionnants de neuf nouveaux établissements.
  • Au total, le Guide Michelin France 2024 recommande 639 restaurants étoilés – 30 avec trois étoiles, 75 avec deux étoiles et 534 avec une étoile.

A lire aussi : Les inspecteurs dévoilent tout sur Le Gabriel, le nouveau restaurant trois étoiles français 2024 !

© Caroline Fille / La Table du Castillet

© Caroline Fille / La Table du Castillet

8 restaurants récemment reçus deux étoiles Michelin

A Paris, les inspecteurs du Guide Michelin ont récompensé 3 restaurants qui les ont impressionnés par leurs avancées culinaires.

Au Jules Verne, le Chef Frédéric Anton et son Chef Exécutif Kevin Garcia ont permis à cet établissement mythique, situé au deuxième étage de la Tour Eiffel, d'obtenir pour la première fois deux étoiles Michelin. Dans le 8e arrondissement, Martino Ruggeri poursuit son ascension en recevant une deuxième étoile pour sa maison Maison Ruggeri, un an seulement après avoir reçu la première. À L'Orangerie, le chef Alain Tudon ajoute une étoile supplémentaire à l'offre gastronomique de l'hôtel George V.

Ailleurs en France

La Maison Benoît Vidal a été transférée avec succès de Val-d'Isère à Annecy. Le chef reste ici fidèle à sa volonté de « transformer la matière en émotion » et de mettre en avant « le lien entre l'homme et la nature ». A quelques vallées plus loin, dans une résidence de luxe de Courchevel, le restaurant Les Grandes Alpes de Sylvester Waheed est en train de devenir culte dans le monde gastronomique.

A Bonnieux, Christophe et Alexandra Paquier ont ouvert le charmant Mas Les Eydins au cœur des vignes et des oliviers du Luberon ; En cuisine, Christophe Paquier continue d'afficher son amour pour la cuisine provençale, entrecoupée de délicates tonalités corses. A Monaco, Les Ambassadeurs de Christophe Cussac, qui vient de rouvrir après deux ans de rénovation au cœur du Métropole, a obtenu deux étoiles Michelin. Christophe Cussac, ancien lieutenant de Joël Robuchon, oscille adroitement entre les styles classiques et plus modernes. Le restaurant propose également l'une des meilleures sélections de desserts de France.

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A Saint-Grégoire, Ronan Kervarec ajoute une deuxième étoile à son restaurant, la Maison Ronan Kervarec, où il célèbre de manière très personnelle les aspects essentiels de l'identité culinaire armorienne.

Lire aussi : La liste complète des restaurants étoilés Michelin dans le Guide Michelin France 2024

© Anne-Emmanuel Théon / L'Orangerie© Anne-Emmanuel Théon / L'Orangerie

© Anne-Emmanuel Théon / L'Orangerie

52 restaurants ont reçu leur première étoile Michelin

Cette année, les inspecteurs du Guide Michelin parcourent à nouveau la France pour découvrir les talents culinaires partout où ils se trouvent. Les villes françaises ont connu une immense explosion gastronomique, notamment à la campagne. Ainsi, 23 nouveaux restaurants One Star ont également été ouverts cette année.

En province, outre les établissements nouvellement promus dirigés par des chefs célèbres (Calles, à Béziers, Le Champ de Lune, à Lloris, Le Veuilly – Le Covent de Minime, à Many), l'obtention d'une seule étoile Michelin témoigne également de la montée en puissance d'un nouveau garde. Goûtez la nourriture.

Ces restaurants indépendants sont étroitement liés à l'identité et à l'histoire des restaurateurs qui les dirigent et sont souvent des entreprises qui s'étendent au-delà de la cuisine. En étant implantés dans leur région et connectés à un riche réseau de petits producteurs, ils deviennent des lieux uniques et uniques, ainsi que de véritables ambassadeurs de leur région.

© Serge Chapuis / Le Champ de Lune© Serge Chapuis / Le Champ de Lune

© Serge Chapuis / Le Champ de Lune

Après s'être rencontrés dans les cuisines du Mirazur, Florencia Montes et Lorenzo Ragni ont décidé d'ouvrir leur restaurant ONICE à Nice. A Saint-Omer, l'ancien chef Camille Delcroix prépare des plats des cuisines de Bacoff qui célèbrent le terroir. Même dynamique que l'on retrouve au restaurant L'AinTimiste du chef Jérôme Bosset à Poncin, petit village médiéval à la frontière du Bugey et du Revermont ; Ou encore à L'Auberge du XIIème Siècle, à Saché, où le chef Kevin Gardien rend hommage aux meilleurs produits de la Loire et de la Touraine.

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Dans le village de Saint-Léon-sur-Vézère en Dordogne, le chef néo-zélandais Nick Honeyman, son épouse d'origine allemande Sina et leur équipe internationale adoptent une approche moderne et sans limites de la cuisine périgourdine dans leur restaurant Le Petit Lyon. Au restaurant Le Chamarlenc, au Puy-en-Velay, le Chef Yoan Delorme et sa compagne Célia Baudelier, Responsable de salle, proposent à leurs clients des expériences gastronomiques de premier ordre à des prix très raisonnables…

© Thomas Demeli / BAKOV© Thomas Demeli / BAKOV

© Thomas Demeli / BAKOV

Paris, prête pour les Olympiades de la Gastronomie !

Avec 12 nouveaux restaurants primés et un total de 95 établissements une étoile, Paris conforte sa position de première destination culinaire de France. Parmi les nouveautés notables, les inspecteurs ont été impressionnés par Espadon, le nouveau restaurant du Ritz, conçu et dirigé par la chef Eugénie Bizeat. Honor est le nouveau projet engagé socialement et artistiquement du Chef Thierry Marx. Dirigé par le couple italien Flavio Lucarini et Aurora Storari, le restaurant Hémicycle, situé de l'autre côté de la Seine, bouleverse les normes gastronomiques. Les saveurs et les traditions japonaises sont représentées à leur meilleur chez Sushi Yoshinaga et Chakaiseiki Akiyoshi : dans le premier, l'expérience du sushi à table est le summum de la sophistication ; Enfin, la tradition de la cérémonie du thé – cha-kaiseki – est célébrée.

NOUVEAU : Découvrez Paris avec le Guide Michelin – dont de nouveaux restaurants étoilés à Paris !

© Studio BAM/Espadon© Studio BAM/Espadon

© Studio BAM/Espadon

Étoile Verte Michelin : 9 nouveaux restaurants

Neuf nouveaux restaurants du groupe ont été récompensés pour leur engagement en faveur d'une gastronomie plus durable : La Cour de Rémi, Domaine du Châtelard, Les Jardiniers, La Bastide de Moustiers, L'Art de Vivre, Bellefeuille – Saint James Paris, La Galinette, En. La nature de Plaine et du Saint-Hilaire.

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© Mathieu Carasal / La Bastide des Moustiers© Mathieu Carasal / La Bastide des Moustiers

© Mathieu Carasal / La Bastide des Moustiers

Du service au dessert : récompenses Michelin spéciales

Les Michelin Sommelier et Service Awards mettent en avant les professionnels talentueux de l'hôtellerie tandis que les Michelin Young Chef Awards et Michelin Mentor Chef Awards encouragent l'émergence de jeunes talents et le transfert de compétences.

le Prix ​​​​du service Michelin 2024 va à Sandrine Delle Favariogérant du restaurant L'Auberge de Montmin, et Serge Schallgérant du restaurant La Fourchette des Ducs.

Prix ​​Sommelier Michelin 2024 va à Xavier ThuyzatResponsable du restaurant et Chef Sommelier de L'Écrin, et Mon terrain Delalexchef sommelier à La Table de l'ours.

Prix ​​Michelin du Jeune Chef Aller à Théo Fernandès, Chef à l'Auberge de la Forge. La cuisine signature de Theo Fernandez est un reflet émotionnel de sa région et de ses produits. Avec sa compagne Claire Kames, il met un point d'honneur à jongler entre vie professionnelle et vie privée, adaptant le rythme du restaurant pour s'accorder du temps libre à passer sur le terrain aux côtés de ses producteurs.

Prix ​​Mentor du Chef Michelin Il va chez le chef Yannick Alénovéritable figure de proue de la gastronomie française moderne et innovateur émérite particulièrement attaché à la transmission de son savoir.

Découvrez ici toute la gamme du Guide Michelin.

© Locam / La Fourchette des Ducs© Locam / La Fourchette des Ducs

© Locam / La Fourchette des Ducs

Portrait de héros : © Emilie Soler / Le Petit Lyon

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Andrew Neil : Comment la France sombre sous Macron dans une crise et un avertissement pour la Grande-Bretagne

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Andrew Neil : Comment la France sombre sous Macron dans une crise et un avertissement pour la Grande-Bretagne

Le contrôle aérien français a appelé jeudi à une grève nationale d'une journée, visant à forcer l'annulation d'au moins 70 pour cent des vols au-dessus de la France. Cela n’a rien d’inhabituel : de telles grèves sont aussi fréquentes en France que la pluie pendant les jours fériés en Grande-Bretagne.

La grève a été annulée lorsque l’équivalent français de l’Autorité de l’aviation civile a proposé une augmentation de salaire de dernière minute – trop tard pour éviter des perturbations généralisées, avec environ 50 pour cent des vols toujours cloués au sol.

Les syndicats du contrôle aérien ont montré leur gratitude en appelant à une autre grève, plus longue, au cours du week-end de mai, en raison d'autres propositions de modifications de leurs conditions de travail.

L’habitude de l’État français d’acheter sa sortie des conflits industriels récurrents n’est qu’une des nombreuses raisons pour lesquelles le président Macron a des difficultés à contrôler les dépenses publiques. L'année dernière, le déficit budgétaire français était de 5,5 pour cent, bien supérieur à la moyenne de la zone euro, alors qu'il était attendu en dessous de 5 pour cent.

Le Conseil supérieur des finances publiques, l’équivalent français de l’Office de la responsabilité budgétaire, ne s’attend pas à ce que le déficit descende bien en dessous de 4 % avant 2027. Le Fonds monétaire international estime qu’il se maintiendra à 4 % en 2029.

Le président Macron a du mal à contrôler les dépenses publiques en France. Il a promis une réforme et un renouveau économiques majeurs, mais rien n’a vraiment changé.

Une décennie donc au cours de laquelle la France ne respectera pas les règles de la zone euro, qui limitent le déficit à 3 pour cent. Ce n’est pas une bonne idée pour un président qui se considère comme un leader européen modèle.

La dette publique française devrait continuer à augmenter dans un avenir prévisible. La dette en pourcentage du PIB était inférieure à 100 % avant la pandémie, mais elle est désormais proche de 111 %.

Le Fonds monétaire international s’attend à ce que ce taux atteigne 115 % avant la fin de la décennie, niveau auquel il se trouvait au plus fort de la pandémie.

Il n'est pas surprenant que les agences de crédit internationales s'expriment en faveur d'une dégradation de la note de crédit de la France.

Il n'y a aucun mystère sur la raison pour laquelle le déficit de la France reste obstinément élevé et ses dettes gonflent : elle est gouvernée par un État débauché. Les dépenses publiques françaises en proportion du PIB sont les plus élevées d’Europe.

« Depuis 50 ans, la France n'a pas d'équilibre budgétaire », déclare le ministre des Finances Bruno Le Maire. « Les dépenses publiques sont considérées comme la solution à tous les problèmes, alors qu’elles ne le sont pas. »

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assez. Mais après sept années de règne de Macron, qui a promis des réformes économiques majeures et un renouveau majeur, rien n'a vraiment changé. Lorsqu’il a pris le pouvoir, les dépenses publiques en pourcentage du PIB étaient de 57,5 ​​pour cent. L'année dernière, ce pourcentage était de 57,3 pour cent. Il n'y a donc pas de différence importante. Il vaut la peine de s’arrêter un instant pour comprendre l’énormité de ces chiffres.

L'État français représente environ 60 pour cent de l'économie française. Cet objectif n’est pas atteint à grande échelle. C’est à peu près la limite pour tout pays qui se considère également comme une économie de marché efficace.

Il est bien plus élevé qu’ailleurs en Europe, y compris dans les social-démocraties scandinaves qui dépensent beaucoup. C’est environ 12 points de pourcentage de plus que la part actuelle des dépenses publiques au Royaume-Uni – et nous sommes à notre plus haut niveau depuis les années 1970.

Même la charge fiscale la plus élevée d'Europe – celle de la France (en fait la plus élevée de tous les membres du club des pays riches de l'OCDE) – ne peut pas couvrir la facture de l'État français. D’où des emprunts sans fin, d’énormes déficits budgétaires à l’horizon et d’énormes dettes nationales.

Bien entendu, les dépenses publiques ont leurs avantages. Les infrastructures de la France, des routes aux chemins de fer en passant par l'énergie nucléaire, sont généralement bien supérieures aux nôtres, et le pays possède la « protection sociale » (protection sociale et retraites) la plus élevée d'Europe. Mais tout cela a un coût.

Un manifestant tient une pancarte avec les mots :

Un manifestant brandit une pancarte indiquant « Macron a déclaré la guerre au peuple » lors d'une manifestation dans le cadre des grèves nationales à Paris en avril dernier.

Les dépenses de l’État sont financées non seulement par les impôts et les emprunts, mais aussi par d’énormes charges sociales sur l’emploi, payées par les entreprises. Ils peuvent ajouter plus de 50 pour cent à la masse salariale d’une entreprise. Il est donc naturel que les entreprises fassent de leur mieux pour éviter d’embaucher trop de personnel, ce qui conduit à des taux de chômage élevés en France.

Macron a promis de réduire le nombre de chômeurs et a réalisé quelques premiers progrès. Mais le taux de chômage reste de 7,4 pour cent, bien plus élevé qu'en Grande-Bretagne, et le double chez les jeunes.

Le coût social est visible dans les banlieues tentaculaires entourant les villes françaises, de plus en plus peuplées d’immigrés, où jeunes et vieux souffrent sans espoir de trouver un emploi.

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La France a beau avoir le niveau de protection sociale le plus élevé d’Europe, cela n’a pas empêché l’émergence de vastes zones urbaines polluées. Ceux qui pensent que la solution aux maux sociaux de la Grande-Bretagne consiste à augmenter les dépenses sociales pourraient y réfléchir.

Il y a ensuite le coût énorme du service de la dette. Il s’élève actuellement à 57 milliards d’euros (49 milliards de livres sterling) par an, soit le double de ce qu’il était il y a trois ans, et devrait atteindre 87 milliards d’euros d’ici 2027 – soit plus que ce que la France dépense pour la défense ou l’éducation nationale.

À bien des égards, la France est à l’économie ce que le bourdon est à l’aviation. Tout comme une abeille ne devrait pas pouvoir voler, l’économie française, avec ses impôts et ses dépenses massives, ne devrait pas vraiment fonctionner.

Ce qu’il fait est un témoignage de ses grandes entreprises : des entreprises de premier plan qui ont réussi d’une manière ou d’une autre à surmonter un système qui leur était défavorable avec des niveaux de productivité bien supérieurs à ceux de leurs homologues britanniques.

LVMH, par exemple, est la plus grande entreprise de produits de luxe au monde et la plus grande en Europe. L'année dernière, elle a exporté plus – en valeur – que l'ensemble du secteur agricole français réuni.

Mais même les grandes entreprises françaises ont aujourd’hui du mal à être compétitives. Ce n’est pas non plus l’emploi. En fait, ils doivent supprimer des effectifs pour rester compétitifs.

Plus important encore, il n’y a pas assez de nouveaux venus et de rebelles. La célèbre déclaration de l'ancien président américain George W. Bush, selon laquelle le problème avec la France est qu'elle n'a pas de mot pour désigner un homme d'affaires, est peut-être apocryphe. Mais les petites entreprises dynamiques ne prospèrent pas en France de nos jours.

La croissance économique est peut-être la principale raison de la fascination de la France pour les impôts et les dépenses.

Voilà un avertissement utile pour la Grande-Bretagne. L’économie française stagne largement depuis le début de la pandémie et connaît une croissance plus lente que celle de l’Espagne, de l’Italie ou même de la Grèce. Seule l’Allemagne a fait pire, mais elle connaît elle aussi d’énormes problèmes structurels.

L'année dernière, la France a enregistré une croissance inférieure à 1 pour cent. On s’attend à ce que ses résultats soient au moins médiocres cette année. Cette croissance plus faible a un impact sur les recettes fiscales, ce qui oblige Macron à mettre en œuvre ses propres mesures d’austérité, avec des réductions de dépenses d’urgence de 10 milliards d’euros (8,6 milliards de livres sterling) en février, et peut-être deux fois l’année prochaine. Jusqu’à 50 milliards d’euros (43 milliards de livres sterling) pourraient devoir être réduits d’ici 2027.

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Le message est le même partout en Europe, notamment en France : le poids élevé de la fiscalité et des dépenses publiques constitue un obstacle à la croissance. Lorsqu’un pays devient trop grand et que les impôts nécessaires à son financement sont trop élevés, la croissance en souffre.

À la fin de l’année dernière, le PIB de la zone euro n’était que de 0,1 % plus élevé qu’il ne l’était à la fin de 2022. Le pays américain, plus petit et à fiscalité réduite, était 3 % plus grand. Une croissance plus faible signifie une baisse des recettes fiscales, obligeant les gouvernements qui ont atteint le maximum de leurs cartes de crédit à réduire leurs dépenses alors qu’emprunter davantage cesse d’être une option.

Les impôts et les dépenses britanniques atteignent déjà des niveaux records. Notre économie est également largement stagnante depuis le début de la pandémie et ne montre que maintenant des signes de reprise. Nous aurons quand même la chance d’avoir une croissance de 1 % cette année, ce qui n’est guère mieux que la croissance française.

Il est étrange, voire dommageable, que depuis le Brexit, en termes d’impôts et de dépenses, nous ressemblions davantage à l’économie européenne traditionnelle, avec la croissance terne qui accompagne la région. Cependant, les travaillistes, qui sont en passe de former le prochain gouvernement, vont certainement taxer et dépenser davantage, jour après jour.

Ils parlent vaguement de libérer la croissance économique, mais en réalité, leur appétit insatiable pour davantage de dépenses (et les impôts plus élevés qui en découleront inévitablement) rendra plus difficile une croissance plus rapide, comme le montrent toutes les preuves en Europe continentale.

Ironiquement, l’« européanisation » de la Grande-Bretagne a commencé sous les conservateurs du Brexit. Mais cela prendra de l’ampleur sous le régime travailliste, peut-être de manière imparable, car une autre leçon de l’Europe est qu’une fois que l’on devient dépendant des impôts et des dépenses, il devient presque impossible de les défaire, comme Macron l’a découvert.

Alors que non seulement la France, mais la majeure partie de l’Europe, s’interrogent sur les conséquences d’une faible croissance permanente, on parle dans les capitales européennes d’une nouvelle décennie perdue qui attend le continent.

Qui aurait imaginé, après le référendum sur le Brexit en 2016, que la Grande-Bretagne en ferait probablement partie ?

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Le français a le vent en poupe dans les villes bilingues de Suisse

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Le français a le vent en poupe dans les villes bilingues de Suisse

La Suisse compte trois langues principales et il existe des divisions linguistiques dans certaines villes comme Bienne et Fribourg/Freiburg. Dans les villes suisses en général, la langue française est en plein essor. Dans les villes bilingues, où certains habitants parlent français à la maison et d'autres parlent allemand, le français gagne rapidement en popularité, selon les données de l'Office fédéral de la statistique (OFS). Il y a plusieurs raisons à cela.

Bienne © David Talaat | Dreamstime.com

La Suisse est une nation trilingue, quatre langues si l'on inclut la rare langue roumaine. Cependant, de nombreux Suisses sont monolingues et ne parlent que leur langue maternelle. En outre, il est probable que bon nombre de ceux qui sont bilingues parlent l’anglais en plus de leur langue maternelle plutôt qu’une autre langue nationale qu’ils ont pu être forcés d’apprendre à l’école. Cela signifie que parler français à Zurich ne vous mènera pas loin. Parler allemand à Genève sera moins bénéfique.

La langue allemande et ses dialectes restent dominants en Suisse. En 1920, 71 % de la population parlait allemand, 21 % parlait français, 6 % parlait italien et 2 % parlaient principalement une autre langue. Près de 100 ans plus tard, ces mêmes proportions étaient de 63 % (-8), 23 % (+2), 8 % (+2) et 6 % (+4).

Le français devient un peu plus répandu et utile dans la plupart des villes suisses, notamment dans les villes bilingues. Même dans les villes germanophones, les francophones sont en hausse. Zurich (+2,8 points de pourcentage), Bâle (+2,9), Berne (+3,3) et Zoug (+3,4) ont vu augmenter la proportion de personnes parlant principalement le français au cours des 20 dernières années.

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Toutefois, les plus grands gagnants francophones au cours des deux dernières décennies ont été les villes bilingues de Fribourg/Freiburg (+4,5) et Bienne/Bienne (+14,2). Ce sont des villes où cohabitent germanophones et francophones, et où l’allemand et le français sont largement compris. Aujourd'hui, 71% de la population fribourgeoise parle français, tout comme 43% de la population de Ben, contre 67% et 28% il y a près de 20 ans.

Alors pourquoi la langue française gagne-t-elle en popularité ?

La première raison est la migration interne. La Suisse alémanique a longtemps devancé la Suisse romande. Cela a conduit à une migration des villes francophones vers les villes germanophones plus prospères, où les emplois sont plus abondants et les taux de chômage sont plus faibles. Les mouvements dans la direction opposée étaient moindres. De plus, le coût élevé des villes francophones bordant le lac Léman a incité les gens à s'installer dans des villes plus abordables comme Bienne et Fribourg, qui offrent un coût de la vie moindre sans avoir à apprendre l'allemand.

Une autre raison est la composition linguistique des immigrants entrant en Suisse. Il y a plus d'immigrés qui parlent français que allemand. Apprendre le français plutôt que l’allemand est beaucoup plus facile pour les grands groupes d’immigrés qui parlent d’autres formes modernes de latin, comme le portugais, l’espagnol ou l’italien. Si ces personnes atterrissent dans une ville bilingue, elles choisissent généralement d’apprendre le français plutôt que l’allemand.

Ceux qui espèrent s'intégrer pleinement dans les villes germanophones devront également à terme adapter leurs oreilles et leur langue au dialecte local suisse-allemand, une caractéristique du français suisse qui a été en grande partie perdue dans l'histoire. Si la perte de la culture linguistique nuit à certains Suisses romands, elle facilite certainement la vie des nouveaux arrivants.

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Article de l'OFS (en français) Passez le test de français de 5 minutes maintenant

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La Suisse compte trois langues principales et il existe des divisions linguistiques dans certaines villes comme Bienne et Fribourg/Freiburg. Dans les villes suisses en général, la langue française est en plein essor. Dans les villes bilingues, où certains habitants parlent français à la maison et d'autres parlent allemand, le français gagne rapidement en popularité, selon les données de l'Office fédéral de la statistique (OFS). Il y a plusieurs raisons à cela.

Bienne © David Talaat | Dreamstime.com

La Suisse est une nation trilingue, quatre langues si l'on inclut la rare langue roumaine. Cependant, de nombreux Suisses sont monolingues et ne parlent que leur langue maternelle. En outre, il est probable que bon nombre de ceux qui sont bilingues parlent l’anglais en plus de leur langue maternelle plutôt qu’une autre langue nationale qu’ils ont pu être forcés d’apprendre à l’école. Cela signifie que parler français à Zurich ne vous mènera pas loin. Parler allemand à Genève sera moins bénéfique.

La langue allemande et ses dialectes restent dominants en Suisse. En 1920, 71 % de la population parlait allemand, 21 % parlait français, 6 % parlait italien et 2 % parlaient principalement une autre langue. Près de 100 ans plus tard, ces mêmes proportions étaient de 63 % (-8), 23 % (+2), 8 % (+2) et 6 % (+4).

Le français devient un peu plus répandu et utile dans la plupart des villes suisses, notamment dans les villes bilingues. Même dans les villes germanophones, les francophones sont en hausse. Zurich (+2,8 points de pourcentage), Bâle (+2,9), Berne (+3,3) et Zoug (+3,4) ont vu augmenter la proportion de personnes parlant principalement le français au cours des 20 dernières années.

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Toutefois, les plus grands gagnants francophones au cours des deux dernières décennies ont été les villes bilingues de Fribourg/Freiburg (+4,5) et Bienne/Bienne (+14,2). Ce sont des villes où cohabitent germanophones et francophones, et où l’allemand et le français sont largement compris. Aujourd'hui, 71% de la population fribourgeoise parle français, tout comme 43% de la population de Ben, contre 67% et 28% il y a près de 20 ans.

Alors pourquoi la langue française gagne-t-elle en popularité ?

La première raison est la migration interne. La Suisse alémanique a longtemps devancé la Suisse romande. Cela a conduit à une migration des villes francophones vers les villes germanophones plus prospères, où les emplois sont plus abondants et les taux de chômage sont plus faibles. Les mouvements dans la direction opposée étaient moindres. De plus, le coût élevé des villes francophones bordant le lac Léman a incité les gens à s'installer dans des villes plus abordables comme Bienne et Fribourg, qui offrent un coût de la vie moindre sans avoir à apprendre l'allemand.

Une autre raison est la composition linguistique des immigrants entrant en Suisse. Il y a plus d'immigrés qui parlent français que allemand. Apprendre le français plutôt que l’allemand est beaucoup plus facile pour les grands groupes d’immigrés qui parlent d’autres formes modernes de latin, comme le portugais, l’espagnol ou l’italien. Si ces personnes atterrissent dans une ville bilingue, elles choisissent généralement d’apprendre le français plutôt que l’allemand.

Ceux qui espèrent s'intégrer pleinement dans les villes germanophones devront également à terme adapter leurs oreilles et leur langue au dialecte local suisse-allemand, une caractéristique du français suisse qui a été en grande partie perdue dans l'histoire. Si la perte de la culture linguistique nuit à certains Suisses romands, elle facilite certainement la vie des nouveaux arrivants.

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