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Les films français au box-office mondial : février 2024

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Les films français au box-office mondial : février 2024

Jaguar automne et noir Il s'est classé premier au classement mensuel. Ceci et Anatomie d'une chute Chacun a attiré plus d’un million de cinéphiles étrangers ! Goût des choses Il est arrivé à la troisième place.

# Titre Nombre d'admissions Recettes de billetterie (€) Nombre de publications Nombre de pays Acceptation totale Revenu total
1 Jaguar automne et noir 1 430 077 9 891 190 2 466 16 1 430 077 9 891 190
2 Anatomie d'une chute 1 096 031 7 048 577 2 026 41 3 437 650 26280,938
3 Goût des choses 460 276 4 152 874 1 286 16 733 452 6 379 053
4 La Collection Jungle : Un Tour du Monde 345 187 2 318 105 2 226 13 1 053 110 5 971 340
5 Les Trois Mousquetaires – AD 224 464 1 084 296 1 877 1 2 638 028 3 499 406
6 Chat et chien – la grande traversée 146 205 851 383 800 9 146 205 851 383
7 Oh non non 88 436 869 566 54 2 88 436 869 566
8 successeur 80 738 613 310 91 3 80 738 613 310
9 Jeanne de Barry 44 665 377 375 116 4 1 795 151 9 087 367
dix Emilie 44 633 435 958 217 2 23441,871 135 749 868
11 Ténèbres profondes 43 146 143 349 420 1 43 146 143 349
1 2 L'éveil de Ladybug et Chat Noir 28 190 172 394 80 5 7 486 112 33 705 183
13 Vieux mais bon 25 498 260 299 50 2 25 498 260 299
14 Kina et Yuk 23 069 161 856 207 7 59 132 401 522
15 Homme-chien 22 106 81 776 191 8 886 803 5 098 485
16 Tresser 19 484 188 063 55 5 71 850 733 082
17 Chaos! 17 222 51 135 388 1 71 265 396 292
18 Opération Portugal 2 : La vie au palais 14 905 167 080 51 2 14 905 167 080
19 Appel en Antarctique 14 030 136 727 194 4 17 302 186 067
20 Une année difficile 13 199 69 101 143 6 183 123 1 486 313

Des résultats au box-office très élevés pour les films français à l'étranger

Les films français ont enregistré près de cinq millions de vues et ont connu un énorme succès 34,7 millions de billets vendus dans les salles étrangères en février C'est la première fois que les entrées mensuelles atteignent ce pic depuis l'épidémie ! Ces résultats dépassent ceux d'août 2023 (4,81 millions) et février 2023 (4,16 millions), soutenus respectivement par le succès L'éveil de Ladybug et Chat Noir Et Astérix et Obélix : Empire du Milieu. Il est à noter que ces quatre derniers mois ont enregistré entre deux et trois millions d'entrées par mois. Cette prouesse a été assurée par l'incroyable audience de « L'Automne et le Jaguar noir » qui a attiré 1,43 million de cinéphiles de tous âges dans 16 territoires, dont 713 000 en Allemagne (StudioCanal, 5,67 M€) et 314 000 en Pologne (Kino Swiat, 1,52 M€). euros). Le film d'aventure occupe les trois premières places dans les deux pays, tout comme l'Autriche (Constantin, 78,0,69 millions d'euros) et la Lituanie (Acme, 23,0,12 millions d'euros). Les films précédents de Gilles de Maistre, Mia et le lion blanc et Le Loup et le Lion, ont vendu respectivement 4,63 millions et 1,84 millions de billets au box-office étranger, et Jaguar automne et noir Il souligne l'attrait des films familiaux auprès d'une large part du public hors de France.

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Ce nouveau venu vise un sommet, en tête et en fin de classement mensuel Anatomie d'une chuteCondamnation à quatre mois. Cependant, le film de Justin Tritt, qui a récemment remporté l'Oscar du meilleur scénario original, a enregistré son résultat mensuel le plus élevé depuis sa sortie initiale : il est sorti dans plus de 40 territoires et a attiré plus d'un million de cinéphiles, pour un total de 3,44 millions en box reçus de bureau. Anatomie d'une chute Il est devenu le roman le plus réussi en France avec un financement majoritairement français à l’étranger après le Covid-19. Un autre héros français du mois de février fut Hu Goût des choses, qui réalise un démarrage historiquement fort pour un titre français sorti dans moins de cinq salles aux USA, frisant les 0,5 M$ de box-office (environ 44 000 entrées) dans trois salles lors de sa semaine d'ouverture ! Fin février, le film de Tran Anh Hung a franchi la barre des 2 millions de dollars (217 000 vues) et est en passe de devenir le film français le plus rentable distribué par IFC aux Etats-Unis. Goût des choses Il a également enregistré 115 000 entrées en Allemagne (Weltkino, 1,11 M€) et 60 000 au Royaume-Uni. Irlande (Picturehouse, 0,55 M€).

Le seuil symbolique des 100 000 spectateurs par mois a également été dépassé La Collection Jungle : Un Tour du MondeIl a fait sensation en remportant la première place du Championnat serbe. Audiences du Monténégro en début (Blitz, 10 000 entrées et 0,04 M€), Les Trois Mousquetaires – AD – qui a vendu jusqu'à présent plus de 500 000 billets hors de France – et le nouveau venu Cat & Dog – The Great Crossing, qui débute sa tournée internationale sur les marchés d'Europe de l'Est, notamment en Pologne (Best, 43 000, 0,22 M€) et en Ukraine (Kinomania, 23 000 et 0,22 million d'euros). 0,08 million d'euros). La réédition américaine d'Amélie par Sony pour la Saint-Valentin a permis au film de se hisser dans le top 10 mensuel, devant le retour de Jeanne du Barry et de deux titres inédits : D'une part, Oh non non, Il a été chaleureusement accueilli par les cinéphiles belges (Belga, 81 000 € et 0,75 M€) ; D'autre part, successeur, Ce qui a été un énorme succès au Québec, où il a réalisé 78 000 entrées (Entract, 0,59 M€), soit 25 000 de plus que sur le marché français.

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La Collection Jungle : Un Tour du Monde

Allemagne, Pologne et États-Unis : Les trois premières régions en février

Comme d'habitude, L'Europe reste la première zone géographique du cinéma français (72% des revenus mensuels). L'Europe occidentale a enregistré jusqu'à présent 2,2 millions d'entrées pour le mois, tandis que l'Amérique du Nord (+269 %) et l'Europe centrale et orientale (+150 %) sont les régions où les entrées ont le plus augmenté sur un seul mois. Le susmentionné Anatomie d'une chute (0,70 million d'entrées), Goût des choses (0,19 millions), et La Collection Jungle : Un Tour du Monde (0,13 million) sont les films les plus populaires hors d'Europe. L'Allemagne reste en tête du classement régional, soutenue par le million d'entrées vendues par les films français. Treize territoires étrangers (six en janvier) ont soumis chacun plus de 100 000 acceptations pour des productions françaises en février 2024.

Le drame reste le genre le plus populaire, mais l'aventure fait un retour en force

En février, la fiction conserve le titre de genre préféré au monde (1,85 million de vues, 37 % du total mensuel)Grâce aux percées Anatomie de ValAtterrir Goût des choses. Seules quelques dizaines de milliers d'entrées lui ont permis de conserver son avance, puisque Aventure revient (1,81 million et 36,5%) sous la dynamique de la sortie Jaguar automne et noir. Les productions à dominante française (89 % des entrées totales) et les productions francophones (65 %) continuent de se tailler la part du lion des entrées du mois. Nombre de spectateurs pour les premières et productions en langues étrangères (influence Jaguar automne et noir s'est fait sentir) a doublé par rapport à janvier. Enfin, près de 2 millions d'entrées sont allées aux films d'art et d'essai (39 % du total mensuel), menés par eux Anatomie d'une chute Et Goût des choses.

Les films français dans les festivals internationaux en février 2024

En février, le dernier film de Bertrand Bonello a été projeté dans les salles françaises. le monstre, Avec Léa Seydoux et l'acteur britannique George MacKay. Le film a été vendu dans le monde entier par Kinology, et a été constamment demandé dans les grands festivals internationaux depuis sa présentation en compétition officielle à la Mostra de Venise en septembre 2023. Il a ensuite été projeté au TIFF (Toronto International Film Festival), avant de passer au cinéma. le Festival du Film de New York. Festival (NYFF). Le long métrage, projeté dans pas moins d'une vingtaine de festivals, a été projeté au BFI London Film Festival, au BIFF en Corée du Sud, à Mar del Plata en Argentine, à Marrakech et, ce mois-ci, au Dublin International Film Festival (DIFF). . Fin mars prochain, il figurera parmi les films sélectionnés au Festival du film français de Yokohama au Japon, organisé par l'Université, et il sera accompagné de son réalisateur.

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le monstrele monstre


Ce rapport est téléchargeable au format PDF ci-dessous.

> Ce rapport est basé sur les résultats enregistrés le 13 février 2024. Nos statistiques de sorties de films étant constamment mises à jour, les graphiques générés automatiquement sur notre site Internet différeront du graphique de cet article.

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Andrew Neil : Comment la France sombre sous Macron dans une crise et un avertissement pour la Grande-Bretagne

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Andrew Neil : Comment la France sombre sous Macron dans une crise et un avertissement pour la Grande-Bretagne

Le contrôle aérien français a appelé jeudi à une grève nationale d'une journée, visant à forcer l'annulation d'au moins 70 pour cent des vols au-dessus de la France. Cela n’a rien d’inhabituel : de telles grèves sont aussi fréquentes en France que la pluie pendant les jours fériés en Grande-Bretagne.

La grève a été annulée lorsque l’équivalent français de l’Autorité de l’aviation civile a proposé une augmentation de salaire de dernière minute – trop tard pour éviter des perturbations généralisées, avec environ 50 pour cent des vols toujours cloués au sol.

Les syndicats du contrôle aérien ont montré leur gratitude en appelant à une autre grève, plus longue, au cours du week-end de mai, en raison d'autres propositions de modifications de leurs conditions de travail.

L’habitude de l’État français d’acheter sa sortie des conflits industriels récurrents n’est qu’une des nombreuses raisons pour lesquelles le président Macron a des difficultés à contrôler les dépenses publiques. L'année dernière, le déficit budgétaire français était de 5,5 pour cent, bien supérieur à la moyenne de la zone euro, alors qu'il était attendu en dessous de 5 pour cent.

Le Conseil supérieur des finances publiques, l’équivalent français de l’Office de la responsabilité budgétaire, ne s’attend pas à ce que le déficit descende bien en dessous de 4 % avant 2027. Le Fonds monétaire international estime qu’il se maintiendra à 4 % en 2029.

Le président Macron a du mal à contrôler les dépenses publiques en France. Il a promis une réforme et un renouveau économiques majeurs, mais rien n’a vraiment changé.

Une décennie donc au cours de laquelle la France ne respectera pas les règles de la zone euro, qui limitent le déficit à 3 pour cent. Ce n’est pas une bonne idée pour un président qui se considère comme un leader européen modèle.

La dette publique française devrait continuer à augmenter dans un avenir prévisible. La dette en pourcentage du PIB était inférieure à 100 % avant la pandémie, mais elle est désormais proche de 111 %.

Le Fonds monétaire international s’attend à ce que ce taux atteigne 115 % avant la fin de la décennie, niveau auquel il se trouvait au plus fort de la pandémie.

Il n'est pas surprenant que les agences de crédit internationales s'expriment en faveur d'une dégradation de la note de crédit de la France.

Il n'y a aucun mystère sur la raison pour laquelle le déficit de la France reste obstinément élevé et ses dettes gonflent : elle est gouvernée par un État débauché. Les dépenses publiques françaises en proportion du PIB sont les plus élevées d’Europe.

« Depuis 50 ans, la France n'a pas d'équilibre budgétaire », déclare le ministre des Finances Bruno Le Maire. « Les dépenses publiques sont considérées comme la solution à tous les problèmes, alors qu’elles ne le sont pas. »

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assez. Mais après sept années de règne de Macron, qui a promis des réformes économiques majeures et un renouveau majeur, rien n'a vraiment changé. Lorsqu’il a pris le pouvoir, les dépenses publiques en pourcentage du PIB étaient de 57,5 ​​pour cent. L'année dernière, ce pourcentage était de 57,3 pour cent. Il n'y a donc pas de différence importante. Il vaut la peine de s’arrêter un instant pour comprendre l’énormité de ces chiffres.

L'État français représente environ 60 pour cent de l'économie française. Cet objectif n’est pas atteint à grande échelle. C’est à peu près la limite pour tout pays qui se considère également comme une économie de marché efficace.

Il est bien plus élevé qu’ailleurs en Europe, y compris dans les social-démocraties scandinaves qui dépensent beaucoup. C’est environ 12 points de pourcentage de plus que la part actuelle des dépenses publiques au Royaume-Uni – et nous sommes à notre plus haut niveau depuis les années 1970.

Même la charge fiscale la plus élevée d'Europe – celle de la France (en fait la plus élevée de tous les membres du club des pays riches de l'OCDE) – ne peut pas couvrir la facture de l'État français. D’où des emprunts sans fin, d’énormes déficits budgétaires à l’horizon et d’énormes dettes nationales.

Bien entendu, les dépenses publiques ont leurs avantages. Les infrastructures de la France, des routes aux chemins de fer en passant par l'énergie nucléaire, sont généralement bien supérieures aux nôtres, et le pays possède la « protection sociale » (protection sociale et retraites) la plus élevée d'Europe. Mais tout cela a un coût.

Un manifestant tient une pancarte avec les mots :

Un manifestant brandit une pancarte indiquant « Macron a déclaré la guerre au peuple » lors d'une manifestation dans le cadre des grèves nationales à Paris en avril dernier.

Les dépenses de l’État sont financées non seulement par les impôts et les emprunts, mais aussi par d’énormes charges sociales sur l’emploi, payées par les entreprises. Ils peuvent ajouter plus de 50 pour cent à la masse salariale d’une entreprise. Il est donc naturel que les entreprises fassent de leur mieux pour éviter d’embaucher trop de personnel, ce qui conduit à des taux de chômage élevés en France.

Macron a promis de réduire le nombre de chômeurs et a réalisé quelques premiers progrès. Mais le taux de chômage reste de 7,4 pour cent, bien plus élevé qu'en Grande-Bretagne, et le double chez les jeunes.

Le coût social est visible dans les banlieues tentaculaires entourant les villes françaises, de plus en plus peuplées d’immigrés, où jeunes et vieux souffrent sans espoir de trouver un emploi.

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La France a beau avoir le niveau de protection sociale le plus élevé d’Europe, cela n’a pas empêché l’émergence de vastes zones urbaines polluées. Ceux qui pensent que la solution aux maux sociaux de la Grande-Bretagne consiste à augmenter les dépenses sociales pourraient y réfléchir.

Il y a ensuite le coût énorme du service de la dette. Il s’élève actuellement à 57 milliards d’euros (49 milliards de livres sterling) par an, soit le double de ce qu’il était il y a trois ans, et devrait atteindre 87 milliards d’euros d’ici 2027 – soit plus que ce que la France dépense pour la défense ou l’éducation nationale.

À bien des égards, la France est à l’économie ce que le bourdon est à l’aviation. Tout comme une abeille ne devrait pas pouvoir voler, l’économie française, avec ses impôts et ses dépenses massives, ne devrait pas vraiment fonctionner.

Ce qu’il fait est un témoignage de ses grandes entreprises : des entreprises de premier plan qui ont réussi d’une manière ou d’une autre à surmonter un système qui leur était défavorable avec des niveaux de productivité bien supérieurs à ceux de leurs homologues britanniques.

LVMH, par exemple, est la plus grande entreprise de produits de luxe au monde et la plus grande en Europe. L'année dernière, elle a exporté plus – en valeur – que l'ensemble du secteur agricole français réuni.

Mais même les grandes entreprises françaises ont aujourd’hui du mal à être compétitives. Ce n’est pas non plus l’emploi. En fait, ils doivent supprimer des effectifs pour rester compétitifs.

Plus important encore, il n’y a pas assez de nouveaux venus et de rebelles. La célèbre déclaration de l'ancien président américain George W. Bush, selon laquelle le problème avec la France est qu'elle n'a pas de mot pour désigner un homme d'affaires, est peut-être apocryphe. Mais les petites entreprises dynamiques ne prospèrent pas en France de nos jours.

La croissance économique est peut-être la principale raison de la fascination de la France pour les impôts et les dépenses.

Voilà un avertissement utile pour la Grande-Bretagne. L’économie française stagne largement depuis le début de la pandémie et connaît une croissance plus lente que celle de l’Espagne, de l’Italie ou même de la Grèce. Seule l’Allemagne a fait pire, mais elle connaît elle aussi d’énormes problèmes structurels.

L'année dernière, la France a enregistré une croissance inférieure à 1 pour cent. On s’attend à ce que ses résultats soient au moins médiocres cette année. Cette croissance plus faible a un impact sur les recettes fiscales, ce qui oblige Macron à mettre en œuvre ses propres mesures d’austérité, avec des réductions de dépenses d’urgence de 10 milliards d’euros (8,6 milliards de livres sterling) en février, et peut-être deux fois l’année prochaine. Jusqu’à 50 milliards d’euros (43 milliards de livres sterling) pourraient devoir être réduits d’ici 2027.

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Le message est le même partout en Europe, notamment en France : le poids élevé de la fiscalité et des dépenses publiques constitue un obstacle à la croissance. Lorsqu’un pays devient trop grand et que les impôts nécessaires à son financement sont trop élevés, la croissance en souffre.

À la fin de l’année dernière, le PIB de la zone euro n’était que de 0,1 % plus élevé qu’il ne l’était à la fin de 2022. Le pays américain, plus petit et à fiscalité réduite, était 3 % plus grand. Une croissance plus faible signifie une baisse des recettes fiscales, obligeant les gouvernements qui ont atteint le maximum de leurs cartes de crédit à réduire leurs dépenses alors qu’emprunter davantage cesse d’être une option.

Les impôts et les dépenses britanniques atteignent déjà des niveaux records. Notre économie est également largement stagnante depuis le début de la pandémie et ne montre que maintenant des signes de reprise. Nous aurons quand même la chance d’avoir une croissance de 1 % cette année, ce qui n’est guère mieux que la croissance française.

Il est étrange, voire dommageable, que depuis le Brexit, en termes d’impôts et de dépenses, nous ressemblions davantage à l’économie européenne traditionnelle, avec la croissance terne qui accompagne la région. Cependant, les travaillistes, qui sont en passe de former le prochain gouvernement, vont certainement taxer et dépenser davantage, jour après jour.

Ils parlent vaguement de libérer la croissance économique, mais en réalité, leur appétit insatiable pour davantage de dépenses (et les impôts plus élevés qui en découleront inévitablement) rendra plus difficile une croissance plus rapide, comme le montrent toutes les preuves en Europe continentale.

Ironiquement, l’« européanisation » de la Grande-Bretagne a commencé sous les conservateurs du Brexit. Mais cela prendra de l’ampleur sous le régime travailliste, peut-être de manière imparable, car une autre leçon de l’Europe est qu’une fois que l’on devient dépendant des impôts et des dépenses, il devient presque impossible de les défaire, comme Macron l’a découvert.

Alors que non seulement la France, mais la majeure partie de l’Europe, s’interrogent sur les conséquences d’une faible croissance permanente, on parle dans les capitales européennes d’une nouvelle décennie perdue qui attend le continent.

Qui aurait imaginé, après le référendum sur le Brexit en 2016, que la Grande-Bretagne en ferait probablement partie ?

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Le français a le vent en poupe dans les villes bilingues de Suisse

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Le français a le vent en poupe dans les villes bilingues de Suisse

La Suisse compte trois langues principales et il existe des divisions linguistiques dans certaines villes comme Bienne et Fribourg/Freiburg. Dans les villes suisses en général, la langue française est en plein essor. Dans les villes bilingues, où certains habitants parlent français à la maison et d'autres parlent allemand, le français gagne rapidement en popularité, selon les données de l'Office fédéral de la statistique (OFS). Il y a plusieurs raisons à cela.

Bienne © David Talaat | Dreamstime.com

La Suisse est une nation trilingue, quatre langues si l'on inclut la rare langue roumaine. Cependant, de nombreux Suisses sont monolingues et ne parlent que leur langue maternelle. En outre, il est probable que bon nombre de ceux qui sont bilingues parlent l’anglais en plus de leur langue maternelle plutôt qu’une autre langue nationale qu’ils ont pu être forcés d’apprendre à l’école. Cela signifie que parler français à Zurich ne vous mènera pas loin. Parler allemand à Genève sera moins bénéfique.

La langue allemande et ses dialectes restent dominants en Suisse. En 1920, 71 % de la population parlait allemand, 21 % parlait français, 6 % parlait italien et 2 % parlaient principalement une autre langue. Près de 100 ans plus tard, ces mêmes proportions étaient de 63 % (-8), 23 % (+2), 8 % (+2) et 6 % (+4).

Le français devient un peu plus répandu et utile dans la plupart des villes suisses, notamment dans les villes bilingues. Même dans les villes germanophones, les francophones sont en hausse. Zurich (+2,8 points de pourcentage), Bâle (+2,9), Berne (+3,3) et Zoug (+3,4) ont vu augmenter la proportion de personnes parlant principalement le français au cours des 20 dernières années.

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Toutefois, les plus grands gagnants francophones au cours des deux dernières décennies ont été les villes bilingues de Fribourg/Freiburg (+4,5) et Bienne/Bienne (+14,2). Ce sont des villes où cohabitent germanophones et francophones, et où l’allemand et le français sont largement compris. Aujourd'hui, 71% de la population fribourgeoise parle français, tout comme 43% de la population de Ben, contre 67% et 28% il y a près de 20 ans.

Alors pourquoi la langue française gagne-t-elle en popularité ?

La première raison est la migration interne. La Suisse alémanique a longtemps devancé la Suisse romande. Cela a conduit à une migration des villes francophones vers les villes germanophones plus prospères, où les emplois sont plus abondants et les taux de chômage sont plus faibles. Les mouvements dans la direction opposée étaient moindres. De plus, le coût élevé des villes francophones bordant le lac Léman a incité les gens à s'installer dans des villes plus abordables comme Bienne et Fribourg, qui offrent un coût de la vie moindre sans avoir à apprendre l'allemand.

Une autre raison est la composition linguistique des immigrants entrant en Suisse. Il y a plus d'immigrés qui parlent français que allemand. Apprendre le français plutôt que l’allemand est beaucoup plus facile pour les grands groupes d’immigrés qui parlent d’autres formes modernes de latin, comme le portugais, l’espagnol ou l’italien. Si ces personnes atterrissent dans une ville bilingue, elles choisissent généralement d’apprendre le français plutôt que l’allemand.

Ceux qui espèrent s'intégrer pleinement dans les villes germanophones devront également à terme adapter leurs oreilles et leur langue au dialecte local suisse-allemand, une caractéristique du français suisse qui a été en grande partie perdue dans l'histoire. Si la perte de la culture linguistique nuit à certains Suisses romands, elle facilite certainement la vie des nouveaux arrivants.

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La Suisse compte trois langues principales et il existe des divisions linguistiques dans certaines villes comme Bienne et Fribourg/Freiburg. Dans les villes suisses en général, la langue française est en plein essor. Dans les villes bilingues, où certains habitants parlent français à la maison et d'autres parlent allemand, le français gagne rapidement en popularité, selon les données de l'Office fédéral de la statistique (OFS). Il y a plusieurs raisons à cela.

Bienne © David Talaat | Dreamstime.com

La Suisse est une nation trilingue, quatre langues si l'on inclut la rare langue roumaine. Cependant, de nombreux Suisses sont monolingues et ne parlent que leur langue maternelle. En outre, il est probable que bon nombre de ceux qui sont bilingues parlent l’anglais en plus de leur langue maternelle plutôt qu’une autre langue nationale qu’ils ont pu être forcés d’apprendre à l’école. Cela signifie que parler français à Zurich ne vous mènera pas loin. Parler allemand à Genève sera moins bénéfique.

La langue allemande et ses dialectes restent dominants en Suisse. En 1920, 71 % de la population parlait allemand, 21 % parlait français, 6 % parlait italien et 2 % parlaient principalement une autre langue. Près de 100 ans plus tard, ces mêmes proportions étaient de 63 % (-8), 23 % (+2), 8 % (+2) et 6 % (+4).

Le français devient un peu plus répandu et utile dans la plupart des villes suisses, notamment dans les villes bilingues. Même dans les villes germanophones, les francophones sont en hausse. Zurich (+2,8 points de pourcentage), Bâle (+2,9), Berne (+3,3) et Zoug (+3,4) ont vu augmenter la proportion de personnes parlant principalement le français au cours des 20 dernières années.

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Toutefois, les plus grands gagnants francophones au cours des deux dernières décennies ont été les villes bilingues de Fribourg/Freiburg (+4,5) et Bienne/Bienne (+14,2). Ce sont des villes où cohabitent germanophones et francophones, et où l’allemand et le français sont largement compris. Aujourd'hui, 71% de la population fribourgeoise parle français, tout comme 43% de la population de Ben, contre 67% et 28% il y a près de 20 ans.

Alors pourquoi la langue française gagne-t-elle en popularité ?

La première raison est la migration interne. La Suisse alémanique a longtemps devancé la Suisse romande. Cela a conduit à une migration des villes francophones vers les villes germanophones plus prospères, où les emplois sont plus abondants et les taux de chômage sont plus faibles. Les mouvements dans la direction opposée étaient moindres. De plus, le coût élevé des villes francophones bordant le lac Léman a incité les gens à s'installer dans des villes plus abordables comme Bienne et Fribourg, qui offrent un coût de la vie moindre sans avoir à apprendre l'allemand.

Une autre raison est la composition linguistique des immigrants entrant en Suisse. Il y a plus d'immigrés qui parlent français que allemand. Apprendre le français plutôt que l’allemand est beaucoup plus facile pour les grands groupes d’immigrés qui parlent d’autres formes modernes de latin, comme le portugais, l’espagnol ou l’italien. Si ces personnes atterrissent dans une ville bilingue, elles choisissent généralement d’apprendre le français plutôt que l’allemand.

Ceux qui espèrent s'intégrer pleinement dans les villes germanophones devront également à terme adapter leurs oreilles et leur langue au dialecte local suisse-allemand, une caractéristique du français suisse qui a été en grande partie perdue dans l'histoire. Si la perte de la culture linguistique nuit à certains Suisses romands, elle facilite certainement la vie des nouveaux arrivants.

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