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Tel-Aviv (AFP) – L’artiste française Annette Messager, la star internationale dont l’exposition rétrospective s’est ouverte mardi en Israël, dit que son travail a été modifié par la pandémie de Covid, « les masques que nous portons et toute la mort ».
L’artiste, mondialement connue depuis plus d’un demi-siècle et connue pour déconstruire les stéréotypes de la féminité, s’est confiée à l’AFP avant l’ouverture de l’exposition au Musée d’art de Tel-Aviv.
Messier, 78 ans, est connue pour ses grands luminaires remplis d’objets trouvés dans la rue et à la maison, des ours en peluche et des poupées aux vêtements vintage. Mais la pandémie a affecté son travail ultérieur.
Alors qu’elle travaille généralement avec une grande équipe d’assistants, les restrictions de Covid l’ont forcée à travailler seule, ce qui donne des graphismes d’une simplicité étonnante.
‘Jour’, acrylique sur papier, représentant un cœur rose comme un visage et au-dessus deux têtes de mort qui se regardent, d’une orbite à l’autre.
« Nous sommes toujours obsédés par ce qui s’est passé et nous en souffrons toujours, les masques que nous portons, tous les morts qui se sont produits et qui sont toujours là », a-t-elle déclaré à l’AFP.
« Le monde a changé… et certainement mon travail aussi. »
Née en 1943 dans la station balnéaire du nord de Berck-sur-Mer, elle est inscrite à l’Ecole des Arts Décoratifs de Paris lorsque les manifestations étudiantes éclatent en mai 1968, et est influencée par cet esprit de rébellion.
Messager a remporté le Lion d’or à la Biennale de Venise en 2005 et a eu plusieurs expositions rétrospectives au Museum of Modern Art de New York, Hayward Gallery à Londres et Pompidou à Paris.
Ayant passé du temps dans un kibboutz dans les années 1970, elle a déclaré qu’elle se sentait toujours attirée par Tel-Aviv, le centre économique côtier d’Israël, et son énergie.
« C’est un pays en guerre, mais je n’ai jamais vu autant de vie, autant d’excitation dans une ville comme celle-ci », a-t-elle dit, décrivant les Israéliens comme vivant « pour l’instant ».
Messagger, qui a travaillé pendant des décennies dans la banlieue parisienne de Malakoff, a déclaré qu’elle était « obsédée » par le processus de création.
« C’est la seule chose qui m’intéresse vraiment – essayer de trouver quelque chose d’un peu plus, quelque chose en plus », a-t-elle déclaré. « Ça y est, c’est ma vie. »
© 2022 AFP
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