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Arbil (Irak) (AFP)
Le président français Emmanuel Macron se rendra dimanche à Mossoul, l’ancien bastion irakien du groupe État islamique.
Lors du sommet régional de Bagdad, Macron a réaffirmé son engagement dans la lutte contre le terrorisme et l’impact de l’occupation de l’Afghanistan par les talibans suite au retrait américain.
« Quoi que les Américains choisissent, nous serons en Irak pour lutter contre le terrorisme », a-t-il déclaré samedi lors d’une conférence de presse.
Dimanche, le dirigeant français mettra le pied à Mossoul, ville musulmane sunnite reconquise au groupe État islamique (EI) en 2017, trois ans plus tard.
Sa visite à Mossoul, le creuset des diverses communautés ethniques et religieuses d’Irak, est considérée comme l’occasion de renouveler son soutien aux chrétiens du Moyen-Orient.
Macron devait visiter l’église pour l’église, qui travaille à la restauration de l’UNESCO, l’institution culturelle des Nations Unies.
La France, qui parraine les écoles chrétiennes francophones de la région, vise à accroître la souffrance des chrétiens du Moyen-Orient.
« Cette nouvelle est civilisée mais géopolitique. Il n’y aura pas d’équilibre en Irak si ces communautés ne sont pas respectées », a déclaré le président français.
Macron était également responsable de l’arrêt de la mosquée al-Nouri de Mossoul, que le chef de l’EI Abou Bakr al-Baghdadi a annoncé en 2014 comme la mise en place d’un « califat ».
L’EI a bombardé la célèbre mosquée du XIIe siècle en juin 2017 alors que les forces irakiennes fermaient les djihadistes dans la vieille ville de Mossoul.
L’UNESCO organise actuellement un vaste projet de reconstruction à peu près de la même taille avec son célèbre minaret en pente.
La mosquée et l’église font partie de trois projets de reconstruction dirigés par l’UNESCO et financés par les Émirats arabes unis à hauteur de 50 millions de dollars.
Appelée « Mosul Spirit of the Mossoul », la plus grande de l’histoire de l’organisation, l’initiative comprend des plans pour reconstruire des maisons traditionnelles de style ottoman dans le cadre d’un programme financé par l’Europe.
Le président français s’est rendu vendredi à la mosquée chiite de l’imam Musa al-Qadim dans le district de Qadim, au nord de Bagdad, accompagné du Premier ministre irakien Mustafa al-Qadimi.
Il a déclaré qu’il s’agissait de la première visite du président français.
Macron rencontrera également de jeunes Irakiens, dont des entrepreneurs et des étudiants de l’Université de Mossoul.
Il se rendra ensuite dimanche à Arbil, la capitale de la région autonome du Kurdistan irakien.
Après avoir rendu visite aux Forces spéciales françaises au Camp Grenier, il s’entretiendra avec le président kurde Netsirwan Barzani et son prédécesseur Masood Barzani.
« J’ai hâte de discuter des relations bilatérales, des élections irakiennes et d’autres questions importantes avec le président Macron. Je remercie la France pour son soutien continu à la région du Kurdistan et à l’Irak », a tweeté le président kurde irakien.
Macron rencontre également la famille d’un militant peshmerga tué par l’EI pour rendre hommage à la contribution kurde à la lutte contre les djihadistes.
21 2021 AFP
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